Le gouvernement espagnol a commis, via son bras médiatique « EFE », un acte d’une hostilité inédite à l’encontre de l’intégrité territoriale du Maroc. Dans une dépêche publiée hier lundi 26 juillet, et reprise par Swissinfo, l’agence officielle espagnole a annoncé la couleur d’une hostilité inouïe à la souveraineté du Maroc sur ses Provinces sahariennes, accusant le Maroc d’être « un pays d’occupation »!!
D’emblée, cette agence dont le directoire est nommé par le gouvernement espagnol, qualifie Laâyoune de « zone sahraouie occupée »!!! Un parti pris ouvertement hostile, à rebours de la position officielle affichée jusqu’ici par Madrid et en contradiction avec la volonté affichée par le nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, quand il avait qualifié, lors de son investiture le 13 juillet courant, le Maroc de « grand ami » de l’Espagne!
À toutes fins utiles, il faut préciser que jamais l’agence « EFE » n’a qualifié le Sahara marocain de « zone occupée », pas plus d’ailleurs que son parrain espagnol officiel, l’Union européenne dont le royaume ibérique fait partie, violant les principes mêmes de l’ONU et de son instance décisionnelle, en l’occurrence le Conseil de sécurité. Ses correspondants ont souvent utilisé le terme de « sahara occidental » mais n’ont jamais osé le présenter comme étant « une zone occupée ».
Autre provocation, et elle n’est pas des moindres. Dans la même dépêche, « EFE » traite les auteurs de la tuerie perpétrée en novembre 2010 de Gdeïm Izik, comme étant des « prisonniers sahraouis politiques« . Une atteinte incommensurable à la fois aux familles éplorées des victimes tragiques de cette boucherie, -11 éléments des forces de l’ordre tués sauvagement et dont les corps ont été mutilés et profanés, et à la justice marocaine souveraine et indépendante.
Face à ce dérapage inédit, le gouvernement marocain doit prendre ses responsabilités et exiger du voisin du nord les clarifications nécessaires.