Le pionnier des batteries au lithium utilisées par les constructeurs automobiles et de la téléphonie mobile, Rachid Yazami, a décidé de transférer son savoir scientifique au Maroc et plus particulièrement dans sa ville natale, Fès.
Le chercheur, mondialement reconnu, a lancé vendredi dernier, un centre d’excellence sur les batteries en partenariat avec l’UFP, l’USMBA et l’UMI ainsi que les conseil régional et communal de la capitale spirituelle : « c’est un centre qui va rayonner à travers le Maroc et qui sera finalement reconnu mondialement dans le domaine des batteries ». précise le professeur Yazami.
🇲🇦|1️⃣ العالم والمخترع المغربي، رشيد اليزمي
يعطي الإنطلاقة الرسمية لأشغال بناء أول مركز للتميز في البطاريات بالمغرب Made in Morocco بالجامعة الخاصة بفاس📍
"أخيرا، المغرب سيعترف به عالميا في صناعة البطاريات"
✍ ألف مبروك لك المغاربة 🇲🇦❤🇲🇦
— H A S S A N 🇲🇦 (@HMeghribi) July 3, 2021
Il faut rappeler que ce franco-marocain est lauréat du prestigieux prix Charles Stark Draper en 2014 et co-inventeur de l’anode graphite pour les batteries lithium-ion. La société singapourienne dont il est le fondateur et directeur technique est parvenue à recharger la batterie lithium-ion de voitures électriques en une dizaine de minutes seulement alors que cette opération demandait plusieurs heures.
Autant dire que le Maroc vient d’appâter un gros poisson scientifique parmi les centaines de chercheurs marocains, de renommée mondiale, qui exercent à l’étranger. Il faut rappeler que c’est le professeur Rachid Yazami qui s’était proposé de transférer cette haute technologie au Maroc il y a déjà plusieurs mois.
Son confrère le professeur Moncef Slaoui, le précurseur du vaccin anti-covid aux Etats-Unis à, lui aussi, fait part de sa disposition à aider le Maroc dans les domaines de la haute technologique et de la recherche et développement.
Il faut donc que les pouvoirs publics profitent de cette aubaine pour inciter les centaines de cerveaux qui ont fui le royaume à investir leur savoir dans leurs pays. D’autant que le Maroc a grandement besoin de booster le domaine de recherche et développement qui demeure le parent pauvre de l’enseignement dans notre pays.