MAROC-ALGÉRIE. CE QUE CACHE LA RHÉTORIQUE « GUERRIÈRE » DU RAÏS TEBBOUNE

« Nous riposterons si nous sommes attaqués. Mais je doute que le Maroc s’y essaie, les rapports de force étant ce qu’ils sont »… C’est ce qu’a dit Abdelmajid Tebboune dans une interview fleuve au magazine français « Le Point ».

Le président fantoche veut prêcher le faux pour avoir le vrai. Aussi sommes-nous contraints de le rassurer et lui rappeler que le Maroc a toujours fait prévaloir la vertu du dialogue avec les voisins… Il n’a jamais été dans la rhétorique belliqueuse, de surcroît creuse, celle-là même que le « raïs » nous sert actuellement du haut de sa paranoïa qui, on le sait, est aussi et surtout celle de caporaux restés traumatisés par la raclée qui leur a été infligée lors de la Guerre des sables de 1963, pour ne pas parler des batailles d’Amgala I et II en 1976.

Nous n’en dirons pas plus pour ne pas trop remuer le couteau dans la plaie. 

Précisons que le Maroc a fait le choix civilisé de la paix, de l’effort, du progrès, pour avancer et rejoindre les autres pays développés. Il n’y a pire ennemi que le sous-développement et de meilleur allié pour notre pays, que le travail pour fabriquer cet avenir que les Marocains, de Sebta à Lagouira, appellent de tous leurs voeux et hautes luttes.

Nous n’en dirons pas plus non plus, car à quoi sert d’ »avancer des arguments de bonne foi à des gens de mauvaise foi », disait feu SM Hassan II.

Vous avez donc bien lu « mauvaise foi ».

M. Tebboune en a fait une démonstration affligeante quand, au gré de sa fantasmagorie morbide, il a tenté de faire croire insidieusement que le problème de l’Algérie est « avec la monarchie, et non pas avec le peuple marocain que nous estimons »!

Avec ce propos puéril, indigne du « chef d’État » qu’il prétend être, M. Tebboune a atteint le climax de la bassesse. Une chose, cela étant, reste sûre: le peuple marocain aime tellement son Roi pour prêter attention aux sornettes de M. Tebboune qui continue d’usurper la fonction de président et confisquer l’avenir de son pays.

Pathétique…