GHALI-GATE. MAIS DE QUI SE MOQUE LE MINISTRE ESPAGNOL DE L’INTÉRIEUR?

Le gouvernement espagnol a réagi, par la voix de Fernando Grande-Marlaska, ministre de l’Intérieur, au tollé soulevé aujourd’hui par la pseudo-« décision » du juge Santiago Pedraz Gomez, lequel n’a pas jugé utile le retrait du passeport du dénommé Brahim ghali, à plus forte raison sa mis en détention préventive… « Laissons la justice faire son travail », a exhorté M. Marlaska. « Nous sommes dans un État de droit », a-t-il allégué, en appelant au « respect », -non pas des victimes inconsolables du criminel de guerre!!!, mais de la pseudo-décision du juge d’instruction près l’Audience nationale, Santiago Pedraz Gomez.

loin de nous l’idée d’accabler M. Marlaska, nous dirons à sa décharge qu’il était le seul au gouvernement à s’être opposé à l’accueil frauduleux du dénommé Ghali en Espagne. Mais cela ne devrait pas nous empêcher de dire que le juge Pedraz a infligé aujourd’hui une insulte incommensurable à la mémoire des victimes tragiques du tortionnaire Brahim Ghali, y compris et surtout les 300 victimes canariennes du terrorisme du polisario, en laissant désormais les portes grandes ouvertes pour une fuite certaine du chef des milices séparatistes.

À l’heure d’aujourd’hui, et comme l’a rapporté le Collimateur en ce début d’après-midi, un avion algérien survolait la ville de Logrono, dans une tentative d’exfiltration du chef de la « Issaba » de Rabouni.

De qui se moque le gouvernement Sanchez?

Le comble, c’est quand à l’appel de « laisser la justice faire son travail », -quelle justice!-, M. Marlaska a invité les médias à « laisser la diplomatie faire aussi son travail pour résoudre la crise avec le Maroc »!!!

Après toutes les déclarations hostiles de Gonzalez Laya (MAE), Margarita Roblez (ministre de la défense), Carmen Calvo (vice-présidente du gouvernement)… Après tous les tombereaux d’insultes déversés sur le Maroc par une certaine presse espagnole biberonnée à la haine du « Moros »… M. Marlaska s’autorise à nous faire encore l’insulte de croire à un règlement de la crise…  

Une chose reste sûre: l’appel de M. Marlaska n’a, de toute évidence, aucune chance de trouver un écho à Rabat. Il est impensable que la crise se tassera avec un gouvernement dont les pratiques n’ont rien à envier à celles des dictateurs latino-américains d’obédience chaviste, à leur tête le satrape de Caracas, Nicolas Maduro.