Après avoir tenté en vain de se soustraire à la justice dans l’affaire du transfert, le 18 avril 2021, du chef des milices séparatistes Brahim Ghali, sous une fausse identité et avec des documents trafiqués par les services algériens, l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a comparu, hier lundi, devant le tribunal de Saragosse pour éclaircir son rôle dans cette affaire.
Interrogée par le juge Rafael Lasala, chef du Tribunal d’instruction numéro 7 de la capitale aragonaise, Laya a invoqué « la loi sur les secrets officiels » pour éviter de répondre à l’accusation de l’accueil frauduleux du chef des milices séparatistes, comptable de crimes contre l’humanité, y compris à l’encontre des civils canariens (300 au total).
Malgré sa responsabilité directe dans ce scandale d’État, à l’origine d’une crise inédite entre Madrid et Rabat, Laya a affirmé avoir agi « conformément à la loi« !!!
Question à Monsieur le juge Rafael Lasala: comment peut-elle prouver cette prétendue conformité à la loi dès lors qu’elle invoque « la loi sur les secrets officiels »?