«LE GOUVERNEMENT ESPAGNOL SUBIT LES CONSÉQUENCES DU PIÈGE QUI LUI A ÉTÉ TENDU PAR L’ALGÉRIE ET LE GANG DU POLISARIO» (POLITOLOGUE ESPAGNOL)

Le politologue espagnol Pedro Altamirano a posté mardi un tweet où il a estimé que le déferlement humain massif sur Sebta était « la conséquence du piège qui a été tendu au gouvernement espagnol par l’Algérie et le gang du polisario ».

« Pour résoudre le problème avec le Royaume du Maroc, la première chose que Mme Arancha Gonzalez Laya (ministre espagnole des Affaires étrangères), est de s’excuser auprès de son homologue Nasser Bourita, pour le manque de respect dû à l’entrée de Brahim Ghali en Espagne avec de faux documents », a-t-il exhorté.    

Gonzalez Laya avait affirmé hier à la radio Cadena ser, avoir été assurée par les autorités marocaines que ce déferlement humain sur Sebta (près de 3000, selon les autorités coloniales locales) n’était pas lié à l’affaire « GhaliGate », en référence à l’accueil le 18 avril dernier, sous fausse identité et avec des documents de voyage trafiqués par les services algériens, du chef des milices séparatistes dans l’hôpital San Pedro de Logrono.

Gonzalez avait invoqué « des motifs humanitaires » à l’accueil du chef des milices séparatistes, poursuivi par l’Audience nationale espagnole pour « Crimes génocidaires », « assassinats », « détentions illégales », « terrorisme », « torture” et “disparitions forcées ». Le chef des mercenaires fait l’objet aussi de plaintes pour viol sur une sahraouie marocaine naturalisée espagnole, Khadijatou Mahmoud, sans oublier la plainte déposée mais restée lettre morte par l’Association canarienne des victimes du terrorisme du polisario.

Pour rappel, le chef des milices séparatistes devra comparaître le 1er juin prochain devant le juge d’instruction espagnol, Santiago Pedraz Gómez.