La police espagnole a confirmé mercredi l’admission, sous fausse identité, du chef des milices séparatistes Brahim Ghali à l’hôpital San Pedro, à Logroño, a dévoilé le quotidien La Razón, qui a eu accès exclusivement à des éléments du rapport d’enquête qui sera présenté ce jeudi 6 Mai au juge de l’Audience Nationale Santiago Pedraz.
Selon la même source, le dernier rapport médical portant la date de ce mercredi 5 Mai dévoile que Brahim Ghali, à l’entrée de l’hôpital San Pedro, n’a produit aucune pièce d’identité. Objectif: éviter que le nom de Ghali ne soit détecté dans le système de fichage des personnes recherchées par la justice.
Il en ressort que des personnalités espagnoles haut placées seraient intervenues pour permettre à Ghali d’accéder, incognito, à l’hôpital San Pedro, en violation des normes appliquées par les hôpitaux.
Autre révélation, et elle n’est pas des moindres: Brahim Ghali était accompagné d’un médecin algérien qui a présenté un document rédigé en français faisant mention du nom Mohamed Benbatouch (nom d’emprunt de Brahim Ghali). C’est justement grâce à ce document que la police a pu établir que Ghali était entré sous une fausse identité.
Toujours selon la même source, Brahim Ghali séjournera à partir de ce vendredi 7 Mai dans une salle de surveillance post-interventionnelle mais, ce même vendredi, il ne serait pas en mesure de se prononcer devant les juges parce que son état cognitif ne le permettrait qu’après quelques jours de convalescence. Actuellement, il est sous ventilation assistée.