Triste destin des sahraouis marocains qui ont eu le malheur d’être kidnappés, raflés, dans les années 70, par le régime de Boumediène pour être parqués dans des camps de Tindouf en Algérie.
Il fallait à l’époque pour le pouvoir algérien vendre, à tout prix, la mascarade de réfugiés et de « peuple sahraoui ».
Parmi ceux qui ont été raflés… ou ceux qui sont nés dans les camps de Tindouf… le pouvoir algérien a sélectionné les cerveaux les mieux lavés, les mieux formatés et les mieux abreuvés de haine contre le pays de leurs ancêtres… pour en faire des « responsables » de tel ou tel truc !
Les généraux algériens ont fabriqué et installé des potiches: présidents, ministres, secrétaires généraux… d’un polisario… d’une pseudo-« rasd »… sortis du néant… et dont toute la doctrine, la littérature et les communiqués sont élaborés à Alger.
Ils ont donné à ces potiches (par miséricorde on les qualifiera d’égarés !) des passeports algériens. Ils les ont fait déplacer dans les bagages des « diplomates » algériens pour les « imposer », dans des conditions humiliantes, dans des rencontres internationales.
Des êtres en perte d’identité, privés de leur authenticité, de leurs racines. N’ayant aucune autonomie de décision. Rien sans l’aval d’Alger.
Ceux qui se rebiffent, qui craquent et veulent rejoindre le Maroc sont éliminés.
Alors aujourd’hui être chef du polisario, c’est quoi ?
Un sous-employé au service des généraux algériens. Un mineur sous tutelle, surveillé, épié… et réciteur de leurs éléments de langage… Un paria ballotté par le jeu des retraits ou des reconnaissances monnayées de la pseudo « rasd ». Une grosse blague pour la communauté internationale !
Être chef du polisario, c’est ne pas être capable… même dans des moments de lucidité… de pouvoir dialoguer en toute liberté pour trouver une solution au malheur de ses sœurs, frères et enfants séquestrés pour le retour à leur pays.
Voici ce qu’a fait Alger, 45 ans après, des femmes et des hommes sahraouis marocains qu’elle a kidnappés. Elle a brisé leur dignité, dénaturé leur culture et leur âme. No futur!
Elle en a fait de tristes parias… comme ce Brahim Ghali… qui pour se soigner (après avoir été refusé en Allemagne) est transporté en Espagne, sous une fausse identité comme un malfrat.