SAHARA MAROCAIN. LA FRANCE APPELÉE À PLUS DE CONSÉQUENCE ET DE CLARTÉ.

Le gouvernement français « regrette » la décision du parti du Président Macron d’ouvrir une antenne à Dakhla… mais la direction du parti « La République en Marche » ( LREM) estime de son côté que c’est une « décision locale » et ne reviendra pas sur cette ouverture. Difficile d’être plus équilibriste !!

Par son charcutage territorial colonial au détriment de notre pays et au profit de l’Algérie (3 départements français), la France est parfaitement au fait de la nature du conflit entre le  Maroc et la dictature algérienne.

Mais elle ne veut pas aller au bout de son credo!

D’un côté, elle exprime une position qui l’honore car elle estime que le plan d’autonomie, proposé par le Maroc, est une base sérieuse et crédible de discussion (ce qui ne plaît évidemment pas aux généraux) et de l’autre elle refuse d’affirmer pleinement le fond de sa pensée.

Les pays qui ont ouvert des consulats à Laâyoune ou Dakhla et qui ont reconnu, sans atermoiement ni tergiversation, la marocanité du Sahara ont tout simplement été conséquents avec eux-mêmes.

Ils ont surtout fait preuve d’une lucidité face à un conflit artificiel créé par un régime  pernicieux, dangereux, déconnecté des réalités du monde et haï par son propre peuple.

L’antimarocanisme du Parti communiste français  

Quant à ce député communiste Jean Paul Lecoq… qui a qualifié, devant le secrétaire d’État français,   de « honteuse » l’ouverture de cette antenne de LREM  à Dakhla… il entretient des liens équivoques avec Alger.

Il est connu par son  antimarocanisme et idéalise le régime des généraux et le polisario, leur trouvant toutes les vertus et les qualités.

En fait, il n’y  a pas pire « honte » que le délabrement et le déclin de son propre parti. Un parti moribond dont tous les communiqués contre l’intégrité territoriale du Maroc sont relayés par l’APS en une troublante coordination.

Un parti coupé des évolutions de sa propre société. A toutes les élections, ses candidats perdent toujours face à ceux du  Parti socialiste,  du  Front National  ou de « La France insoumise »  de Melenchon…

La véritable  « honte »… est que le PCF n’a obtenu aucun siège lors des élections pour le Parlement Européen en 2019.

Qui aurait dit que le parti communiste le plus arriéré d’Europe allait devenir un relais pour les thèses d’une féroce dictature militaire qui viole massivement les droits humains de son peuple ?

Dans un de ses communiqués en novembre 2020 par lequel  il a voulu soutenir les agitations d’Alger à El Guerguarat,  le PCF a  carrément dérapé.

Il a exprimé « sa totale solidarité avec le polisario qui ne cesse d’agir pour la démocratie, le respect du droit et la paix” (sic !)