Reconnaissance US de la marocanité du Sahara: voici comment la Maison Blanche a littéralement déçu les « attentes » d’Alger

Devant un parterre de journalistes, la nouvelle porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, s’est livrée volontiers à l’exercice quotidien des questions et réponses. Tous les points ou presque y sont passés lors de sa conférence de presse vendredi 11 mars, y compris et (surtout) la reconnaissance US de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.

Il fallait s’y attendre: un « journaliste/agent » à la solde d’Alger est toujours là pour poser « la question qui fâche« !

Voici ce que cela a donné: une question-bateau. « Le président Trump, comme vous le savez, a reconnu la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara occidental. L’Espagne appelle maintenant à une résolution de l’ONU ou à des solutions négociées par l’ONU. L’Espagne est un ancien colonisateur du Sahara Occidental et appelle à une solution négociée par l’ONU sur cette question. L’administration Biden a-t-elle terminé son examen de cet accord particulier avec Trump? Parce que, vous savez, il traite de la politique générale des accords d’Abraham. Et quelle est votre position à ce sujet?« , a risqué l’auteur de cette question vraisemblablement « missionné » par les services algériens.

Remarquez d’abord que la position de l’Espagne hostile à la décision US de reconnaître la marocanité du Sahara continue d’être utilisée contre le Maroc. La MAE espagnole, Arancha Gonzalez Laya, avec son homologue allemand Heiko Maas, avait remué ciel et terre contre la décision US, invoquant le prétexte biaisé et malveillant que cette décision était contraire au « droit international« , lequel s’appliquerait seulement dans le cas du Maroc et non dans celui de l’Espagne, soit la revendication indépendantiste catalane réprimée jusqu’au sang.

Mais passons, car la réponse de Jen Psaki, ancienne directrice des Communications de la Maison Blanche sous Barak Obama, actuellement « voix » du président Joe Biden, a douché les « attentes » des parties hostiles aux droits du Maroc sur ses Provinces sahariennes. « Je n’ai pas de nouvelles pour vous à ce sujet« , a répondu l’attachée de presse US d’origine grecque. « Comme vous le savez, nous examinons toutes les positions de Trump, y compris les accords d’Abraham. Mais aujourd’hui, je n’ai pas de mise à jour pour vous« , a-t-elle littéralement déclaré à la presse, lors de cette séance de briefing reproduite in extenso sur le site de la Maison Blanche. 

Cette réponse remet à l’esprit celle qui a été apportée le 22 février dernier par le porte-parole du Département d’État, Ned Pierce, quand il avait affirmé que l’Administration n’avait procédé à « aucune mise à jour » de la décision US de reconnaître la marocanité du Sahara. “Nous continuerons à soutenir le processus de l’ONU pour une solution juste et durable au conflit de longue date au Maroc”, avait-il ajouté.

La sortie de Mme Psaki vient confirmer ainsi clairement l’absence de tout changement de position par rapport à la question de la reconnaissance US de la marocanité du Sahara.