Peu informée de la réalité du conflit autour du Sahara marocain, une partie de la société espagnole adopte toujours une position guidée plutôt par « les contrevérités, le mensonge et l’émotion que par la raison », souligne l’académicien et sociologue espagnol, Rafael Esparza Machin.
Dans la « guerre idéologique et propagandiste » menée par les milices du « polisario », « une série de mensonges, de contrevérités et d’omissions se mélangent et imprègnent la société espagnole », affirme M. Esparza dans un article d’opinion, publié par le journal « La Provincia ».
« Parmi les mensonges que croient certains espagnols, on peut citer la supercherie d’un peuple sahraoui », relève M. Esparza, ancien leader du Parti socialiste canarien, notant que le Sahara faisait partie toujours du Maroc même avant la colonisation espagnole de ce territoire.
L’académicien espagnol révèle pour l’occasion les mensonges du polisario qui font état d’une « guerre ouverte et constante » avec le Maroc, ajoutant que cette guerre n’existe que dans l’imaginaire des séparatistes.
La majorité des Sahraouis vivent actuellement dans les territoires libérés par le Maroc, soit dans les Provinces du Sud, a-t-il dit.
« La vérité c’est que beaucoup de ceux qui vivent dans les camps de Tindouf sont issus d’autres régions, en particulier du nord du Sahel », précise M. Esparza, faisant observer que, c’est pour cette raison, que l’Algérie rejette catégoriquement les appels de l’ONU pour le recensement de la population des camps.
Pour lui, « la guerre froide est terminée, l’Algérie ne représente plus la révolution libératrice des peuples opprimés. Il s’agit d’un État qui réprime son propre peuple, sous l’emprise d’une gérontocratie corrompue qui refuse de renoncer au pouvoir ».
L’auteur de l’article fait également état de la vague de retraits de reconnaissance de la pseudo « rasd » qui se poursuit, au moment où les provinces du sud connaissent une dynamique sans précédent, avec l’élan de développement qui s’y déploie et l’ouverture de plusieurs consulats de pays amis du Maroc, sans oublier la décision américaine de reconnaissance de la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara.