« J’ai eu le plaisir de me joindre à plus de 250 dirigeants politiques d’Europe et d’Amérique Latine pour signer une lettre à Biden soutenant la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara« , a annoncé il y a quelques heures sur son compte Twitter Urania Giulia Rosina Papatheu, dirigeante au Parti Forza Italia, membre de la coalition gouvernementale formée par le premier ministre Mario Draghi.
« Nous croyons fermement que le plan d’autonomie marocain est la seule solution au différend du Sahara« , soutient la sénatrice du parti de centre-droit dirigé par l’ex-Premier ministre, Silvio Berlusconi.
« Monsieur le Président, nous, anciens chefs de gouvernement, anciens ministres, élus, membres de Parlements, avons l’honneur de vous écrire pour vous faire part de notre satisfaction quant à la décision souveraine des États-unis d’Amérique de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara« , indiquent les signataires de la lettre adressée au président Joe Biden, reprise dans un tweet publié par l’ancien ministre italien des Affaires étrangères et ancien ambassadeur aux Etats-unis et en Israël, Giulio Terzi, également signataire de la lettre.
Cet appel a pu réunir dans un temps très court 250 signataires, issus de 25 pays dans les quatre coins du monde. Il s’agit de l’Italie, l’Argentine, l’Arménie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, le Chili, la Colombie, le Danemark, la République dominicaine, la République Tchèque, le Salvador, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, le Guatemala, le Honduras, la Hongrie, l’Irlande, le Paraguay, le Pérou, Sainte-Lucie, la Serbie, l’Espagne, ainsi que des membres du Parlement européen et des maires de villes et municipalités importantes, en Europe et dans le monde.
Parmi les signataires de cette lettre, il y a l’ancien président tchèque, M. Vaclav Klaus, l’ancien président guatémaltèque, M. Jimmy Morales Cabrera, l’ancien Premier ministre bulgare, M. Gueorgui Bliznachki, l’ancien membre de la MINURSO, M. Stephan Todorov Davidov, ainsi que plusieurs députés et sénateurs actuellement en exercice.