Le Tribunal de première instance de Tunis a été saisie au sujet du courrier contenant une substance « suspecte » adressé lundi 25 janvier à la présidence de la République.
Selon Mohsen Dali, porte-parole du TPI de Tunis, joint au téléphone par l’agence de presse tunisienne (TAP), la direction des affaires criminelles a déjà entamé l’enquête. « Des réquisitions scientifiques et techniques ont été émises dans le cadre de ce dossier », a-t-il assuré.
D’après la même source, des individus seront interrogés, en cas de besoin.
Les services de la Présidence de la République ont affirmé, mercredi, avoir reçu une lettre contenant une poudre suspecte. « La lettre ne renfermait aucun document, mais contenait une poudre suspecte », ont-ils affirmé à la TAP.
La lettre n’a pas été ouverte par le chef de l’Etat, mais par un agent des services de la Présidence de la République. « Il se porte bien », a précisé la même source.
« Des analyses sont en train d’être effectuées pour déterminer la nature de la substance trouvée dans la lettre ».
Une enquête a, également, été ouverte pour identifier la partie expéditrice, ajoute la même source.