Malgré les appels incessants pour l’indemnisation des personnes touchées par les dernières inondations, dont le plus récent est celui qui a été lancé par le Parti de l’Istiqlal, mardi dernier à l’issue de la réunion de son Comité exécutif, le gouvernement El Othmani continue de faire la sourde oreille.
Et pourtant, les dégâts causés par ces inondations, notamment à Casablanca, sont énormes. Les plaintes déposées auprès des services communaux par les citoyens ayant subi des dommages considérables dans leurs biens, dont les automobilistes, sont restées sans lendemains.
Le gouvernement, lui, est aux abonnés absents. Il aurait pourtant pu publier un décret gouvernemental pour classer ces inondations comme catastrophes naturelles et activer le Fonds pour les catastrophes naturelles à cet égard. Il ne l’a pas fait!
Aucune mesure digne de ce nom n’a été pris non plus pour alléger les souffrances des habitants des zones montagneuses et difficiles d’accès dues à la vague de froid.
Last not least, aucune mesure n’a été initiée en vue de la révision des contrats de gestion déléguée, afin de renforcer les mécanismes de contrôle, de gouvernance, de rationalisation et de détermination des responsabilités du gâchis.
« Que de choses n’avons-nous pas accomplies en les abandonnant »!, semble dire le gouvernement.
Par cette attitude, ce gouvernement participe de l’ébranlement de la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Courage, dormez!