On s’y attendait évidemment: la première activité officielle du président algérien, rentré hier mardi à Alger, après un séjour médical qui aura duré plus de deux mois en Allemagne, a été consacrée aux derniers développements du dossier du Sahara marocain.
« Le président de la république, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a tenu mercredi une séance de travail avec le chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, qui (…) lui a présenté un rapport sur (…) les derniers développements dans les pays voisins et au niveau des frontières », indique un communiqué de la présidence (voir vidéo ci-contre).
Une remarque, en passant: la présidence algérienne a veillé à donner un contenu « martial » à cette réunion, en tenant à présenter Tebboune et Chengriha respectivement en tant que « ministre de la défense » et chef d’état-major de l’armée.
Pour le reste, il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que les « développements » évoqués dans ledit communiqué concernent El Guerguarat.
L’intervention professionnelle des FAR vendredi 13 novembre dernier à El Guerguarat, pour débloquer le corridor terrestre reliant le Maroc et la Mauritanie, a plongé Alger et son rejeton séparatiste dans le désarroi total.
La reconnaissance US de la souveraineté du Maroc sur son Sahara a enfoncé davantage ce voisin résolument haineux et hostile.
