Le régime militaire algérien continue d’exploiter le « polisario » pour détourner l’attention de la situation politique, économique, sociale et des droits humains « catastrophique » dans le pays, a indiqué l’expert péruvien en relations internationales, Ricardo Sanchez Serra, soulignant que l’Algérie est clairement frustrée par les succès diplomatiques du Maroc.
Dans un article publié par le grand tirage péruvien « Expreso », M. Sanchez Serra est revenu sur les rapports internationaux faisant état de liens entre le groupe séparatiste, créé par l’Algérie, et des groupes terroristes comme Al-Qaida et Daech.
Par ailleurs, l’expert péruvien a mis en avant le grand soutien international dont a bénéficié le Maroc suite à son intervention pour rétablir la liberté de circulation au niveau du passage d’El Guerguerat, bloqué, trois semaines durant, par les séparatistes, tout en rappelant l’ouverture dans les provinces du sud de consulats généraux par plusieurs pays africains, arabes et d’Amérique latine.
L’Algérie utilise depuis des années ses médias militaires officiels pour répandre une propagande mensongère visant à semer la confusion chez l’opinion publique internationale sur « le groupe séparatiste qui l’a créé et continue de l’abriter et de le finance », a-t-il ajouté, précisant que le régime continue de détourner les aides destinées aux séquestrés de Tindouf au profit des généraux algériens.
« Le polisario lui n’est rien d’autre qu’un groupe séparatiste sans aucun prérequis d’Etat. Il est un simple groupe armé instrumentalisé par les services de renseignement et de l’armée en Algérie, un groupe qui ne peut prétendre représenter un peuple, car il s’agit de personnes enlevées et détenues dans les camps de Tindouf dans des conditions inhumaines », a expliqué M. Sanchez Serra.
L’analyste politique, qui avait visité les camps de Tindouf par le passé, a souligné qu’à l’exception de ces séquestrés qui ne jouissent pas des droits les plus élémentaires tels que la liberté d’expression et de mouvement et la participation politique, le reste des sahraouis vivent dans les provinces du sud du Royaume en tant que citoyens marocains. Cette réalité montre que le polisario ne peut aucunement prétendre représenter les sahraouis, d’autant plus que cela ne figure dans aucune des résolutions de l’ONU, a-t-il insisté.
Selon l’expert, des personnes d’autres nationalités avaient été ramenées dans les camps de Tindouf en territoire algérien pour gonfler le nombre de détenus. Ces camps sont devenus entretemps un foyer pour les groupes terroristes, les réseaux de trafic d’armes et de drogue, et de traite humaine, a-t-il déploré.
M. Sanchez Serra a affirmé que le polisario vise à réaliser des plans séparatistes depuis le sol algérien et avec le soutien de ce dernier, notant que le Maroc a alloué d’énormes ressources financières pour promouvoir le développement dans les provinces du sud depuis sa récupération. Et de rappeler le modèle de développement des provinces du sud lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, et qui constitue un « véritable levier de promotion du développement ».
À cet égard, l’expert international a affirmé que ces énormes projets et investissements, qui reflètent la stabilité et la sécurité dans le Sahara marocain, ainsi que les accords de coopération conclus avec des acteurs étrangers, réfutent les allégations de l’Algérie et sa marionnette le polisario sur les ressources naturelles.
L’auteur de l’article a indiqué que le Maroc a fait de ses provinces du sud un « pôle économique vital », estimant que la révélation des mensonges des médias militaires algériens contribuera à informer davantage la communauté internationale de l’ampleur de la souffrance des détenus à Tindouf, mettant en garde contre le danger que représente l’Algérie qui abrite une milice associé à des groupes terroristes.