DOUCHE FROIDE POUR LE POLISARIO ET SON MENTOR ALGÉRIEN. LE PARLEMENT EUROPÉEN ENTERRE « LE DROIT DES PEUPLES À L’AUTODÉTERMINATION ».

UNE DÉCISION D’UNE IMPORTANCE STRATÉGIQUE MAJEURE EST POURTANT PASSÉE INAPERÇUE. JEUDI 26 NOVEMBRE, LE PARLEMENT EUROPÉEN A REJETÉ EN BLOC TOUTE MENTION DU « DROIT DES PEUPLES À L’AUTODÉTERMINATION » DANS SON NOUVEAU RAPPORT ANNUEL SUR LES DROITS DE L’HOMME, DOUCHANT AINSI L’ESPOIR DES THURIFÉRAIRES GAUCHISTES ESPAGNOLS DU « DROIT À LA LIBRE DÉTERMINATION DES PEUPLES » (PODEMOS, BILDU, PARTI NATIONAL BASQUE ET ERC, GAUCHE RÉPUBLICAINE CATALANE).

PAS MOINS DE 487 EURODÉPUTÉS ONT EN EFFET VOTÉ CONTRE CETTE PROPOSITION, CONTRE 170 (POUR) ET 37 ABSTENTIONS. 

LA MISE EN ÉCHEC DE CETTE « INITIATIVE » CONDUITE PAR LA GAUCHE RÉPUBLICAINE CATALANE, EST DUE À LA FERME OPPOSITION DU PARTI SOCIALISTE OUVRIER ESPAGNOL (PSOE, AU POUVOIR)), LE PARTI POPULAIRE (PP, OPPOSITION) ET LE PARTI ANTI-INDÉPENDANCE CIUDADNOS (CENTRE-DROIT).

FAIT PARADOXAL, PODEMOS, PARTI MINORITAIRE AU SEIN DE LA COALITION GOUVERNEMENTALE CONDUITE PAR LE SOCIALISTE PEDRO SANCHEZ, A CHANTÉ HORS-SCÈNE, EN SE RANGEANT DU CÔTÉ DES INDÉPENDANTISTES.

UN DOUBLE JEU AUQUEL LE CHEF DE PODEMOS, VICE-PRÉSIDENT DU GOUVERNEMENT, CONTINUE DE SE LIVRER, APRÈS SA SORTIE CONTROVERSÉE LE 15 NOVEMBRE DERNIER (AU LENDEMAIN DE L’INTERVENTION DES FORCES ARMÉES ROYALES À EL GUERGARAT), POUR PRÔNER LA THÈSE ÉCULÉE, DE SURCROÎT IMPRATICABLE, DU « RÉFÉRENDU D’AUTODÉTERMINATION AU SAHARA OCCIDENTAL », OUBLIANT À L’INSU DE SON GRÉ QUE CETTE OPTION N’EST PLUS À L’ORDRE DU JOUR DE L’ONU, ENCORE MOINS LE CONSEIL DE SÉCURITÉ QUI L’A ENTERRÉE DEPUIS L’AN 2000.

LA DÉCISION DU PARLEMENT EUROPÉEN VIENT AINSI METTRE EN BRÈCHE CETTE THÈSE DÉSUÈTE, ET RÉAFFIRMER LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA SOUVERAINETÉ ET DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DES ÉTATS.

LA DÉCISION DU PARLEMENT EUROPÉEN RÉSONNE, PAR RICOCHET, COMME UN CINGLANT DÉSAVEU DE LA THÈSE DU POLISARIO ET DE SON MENTOR ALGÉRIEN, QUI MISAIENT GROS SUR LEURS « ALLIÉS » GAUCHISTES EUROPÉENS POUR CONTRER LES DROITS INALIÉNABLES DU ROYAUME DU MAROC SUR SES PROVINCES SAHARIENNES.