L’organisation terroriste, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a nommé l’Algérien Abou Oubeïda Youssef El Annabi à sa tête pour remplacer un autre Algérien, Abdelmalek Droukdel, tué en juin dernier, lors d’une opération militaire française, dans le nord du Mali.
Le nouvel émir d’Aqmi, héritière du sinistre GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), est un ancien membre influent du conseil consultatif du même groupe jihadiste.
Comme Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe « Al Mourabitoune » (affilié à Aqmi), et surtout ancien serviteur de l’ancien Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS, démantelé en 2016 par l’ex-raïs Abdelaziz Bouteflika), il est natif d’Annaba, ville portuaire au nord-est de l’Algérie.
Abou Oubeïda s’est signalé à l’attention des observateurs le 25 avril 2013, quand il avait appelé à travers une vidéo à la commission d’attaques contre les intérêts français, en réponse à l’opération « Barkhane » menée alors par l’armée française pour déloger les groupes terroristes implantés du nord du Mali.