ACHAT POLÉMIQUE D’UN RIAD À ESSAOUIRA. ZINEB EL RHAZOUI, L’ISLAMOPHOBE, ÉPINGLÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Ancienne journaliste, Zineb El Rhazoui a collaboré au Journal Hebdomadaire où elle a mené des enquêtes sur les libertés individuelles et les droits de l’homme. Prônant la laïcité, elle a créé en 2009 avec Ibtissam Lachgar le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles le MALI. Avec ce mouvement, les « dé- jeûneurs » visaient l’article 222 du Code pénal sanctionnant la rupture du jeûne du Ramadan dans un lieu public, en plein jour.

Après avoir participé à la coordination du Mouvement du 20 février en 2011, elle est recrutée en 2013 par l’hebdomadaire français Charlie Hebdo. Déjà en 2015, la franco- marocaine se fait remarquer pour des questions de sous. Elle a critiqué la mauvaise distribution, selon elle, de l’argent reçu par Charlie Hebdo après les attentats en 2015. Elle le quitte en 2016.

Depuis, son discours a glissé vers la haine pas seulement contre les islamistes, les frères musulmans, les salafistes… mais contre l’Islam, religion comparée à « l’idéologie nazie ». Elle en est même arrivé à dire « Mort à l’Islam » et « Nous sommes tous menacés par le fascisme islamiste ».

Une de ses graves dérives, en 2019, sur la chaîne CNEWS a révulsé les démocrates. Elle a souhaité que les policiers tirent « à balles réelles » sur la « racaille » et les délinquants des banlieues. Ce fut le tollé. Dernièrement, elle ne cache plus ses accointances avec l’extrême -droite française.

Or cette image de « militante »… vient d’être écornée par un faux pas. Les réseaux sociaux en sont secoués.

Sur Twitter et Facebook, on reproche à Zineb El Rhazoui d’avoir lancé, le 15 novembre 2019, avec les sénateurs LR, Bruno Retailleau et Eustache Brinio, un appel pour une « cagnotte »  afin qu’elle puisse faire face à de « lourdes charges » d’avocat pour attaquer en Justice ceux qui la menacent. La cagnotte aurait cumulé 47. 000 euros.

Or cinq mois auparavant, en juin 2019, elle aurait acheté à Essaouira un Riad de 9 chambres. Les commentaires ironiques ont fusé: « Haïr autant les Arabes et les Musulmans et l’Islam pour ensuite acheter une maison au Maroc ou à Dubai où l’appel à la prière est lancé 5 fois par jour… ».

« Dire mort à l’Islam pour aller vivre dans un pays musulman, ça paie l’islamophobie »… « Attiser la haine entre les communautés, insulter une religion, organiser une cagnotte et en même temps acheter un riad ».

Engluée dans ses contradictions et incohérences, l' »icône » de l’islamophobie qui a élu domicile à Dubai traverse une très mauvaise passe !