Électricité verte. Faute de financement, Alger enterre le projet « Desertec »

Dix ans après l’annonce en fanfare de sa volonté de construire « le plus grand projet de production d’électricité verte au Monde » (Desertec), -l’équivalent algérien du complexe solaire marocain Noor-Ouarzazate!-,  le régime vert-kaki a rétropédalé en annonçant se contenter de construire de « petites centrales solaires »!!

« Le projet Desertec, il faut l’oublier », a certifié lundi le ministre algérien de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, en annonçant « l’abandon définitif par l’Algérie » de ce projet né d’une volonté euro-africaine d’exploiter le potentiel du Continent noir en énergie solaire pour la production d’électricité verte.

Le forfait algérien serait dû à la réticence européenne d’investir dans le « Desertec algérien ». « En 2010, ce projet Desertec avait proposé à l’Algérie des investissements dans les énergies renouvelables, avec des arrières pensées », a expliqué le ministre, en schématisant une présumée offre européenne: « Faites-vous les énergies renouvelables en important les équipements et les techniques et donnez-nous du gaz ».

Il est loin le jour où, à l’occasion d’une visite à Berlin, en 2010, l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, claironnait la volonté de son pays de monter ce « projet colossal » de commun accord avec l’Allemagne.

Un autre projet annoncé en grande pompe mais abandonné par un régime passé champion dans le registre des plus retentissants fiascos de l’histoire des ratages.