ALGÉRIE. LA COUVERTURE D’UNE MANIFESTATION ANTI-RÉGIME DEVIENT « ATTEINTE À L’UNITÉ NATIONALE »!! LA JUSTICE VERT-KAKI INFLIGE 3 ANS DE PRISON AU JOURNALISTE KHALED DRARENI.

Le verdict est enfin tombé dans l’affaire du journaliste algérien Khaled Drareni, correspondant de TV5 et de Reporters sans frontières (RSF). Et le moins que l’on puisse dire, est que ce verdict est arbitraire, absurde… à l’image d’une justice à la botte de l’oligarchie vert-kaki, au gouvernail du « Titanic » Algérie, depuis l’indépendance, en 1962.

3 ANS DE PRISON FERME ET 50.000 DINARS D’AMENDE ont été infligés à Khaled Drareni, fondateur et directeur du site d’information en ligne « Casbah tribune ».

Il paraît qu’il y a grave. Tenez, « Atteinte à l’unité nationale » algérienne, lui a asséné le juge d’instruction près le tribunal de Sidi Mohamed, à Alger. Au fait, le journaliste s’est vu reprocher de faire son métier: informer. Circonstance aggravante: couverture d’une manifestation anti-régime, comme il y en a eu autant depuis le déclenchement le 22 février 2019 du « hirak » du peuple algérien frère, pour revendiquer le retour des militaires dans leurs casernes, et l’instauration d’un État civil réellement démocratique et populaire.

Sauf qu’en Algérie, ce droit est reconnu « iniquement » dans les textes. La réalité en est évidemment une autre, férocement liberticide, à l’instar de « la police politique » qui continue de piétiner les libertés pourtant consacrées par toutes les conventions internationales.

La question est de savoir maintenant si les preux chevaliers du droit-de-l’hommisme vont se manifester pour s’indigner, de la manière manière que le font Amnesty International, Human Rights Watch, envers le Maroc, malgré le progrès indéniable réalisé par le Royaume sur le front de la défense des droits de l’homme.