Venezuela: les partis d’opposition disent « NON » au simulacre de « législatives » du dictateur Maduro

Les principaux partis d’opposition au Venezuela ont annoncé leur décision de boycotter les élections législatives du 6 décembre, qu’ils ont qualifiées de « fraude ».

« De manière unanime, nous avons décidé de ne pas participer à la fraude électorale organisée par le régime de (Nicolas) Maduro », ont écrit ces partis, dans une déclaration commune signée dimanche par 27 organisations, rapportent des médias locaux.

Les signataires, parmi lesquels figurent les partis composant le G4 (groupe des 4) : Primero Justicia, Voluntad Popular, Action démocratique et Un Nuevo tiempo, ont justifié leur décision par l’absence de « processus électoral ouvert, qui garantirait le respect de la volonté souveraine du peuple », tout en rappelant leur « soutien » au chef de l’opposition Juan Guaido, reconnu par près d’une soixantaine de pays dont les Etats-Unis, comme président par intérim « légitime » du pays.

« Le régime de Nicolás Maduro, utilisant le contrôle qu’il exerce sur la puissance publique au Venezuela, a mis fin à la possibilité d’avoir des élections libres et compétitives », ont accusé les partis d’opposition.

« Nous sommes des démocrates et nous croyons en l’unité nationale: c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas collaborer avec la stratégie de la dictature et de convoquer toutes les forces sociales et politiques du pays pour construire un nouveau pacte unitaire et une nouvelle offensive démocratique dans laquelle, aux côtés du Peuple vénézuélien et la communauté internationale, nous nous mobilisons pour parvenir au salut du Venezuela », ont-ils souligné.

Les partis d’opposition ont dans se sens appelé la communauté internationale à ne pas reconnaître le résultat de ces prochaines élections.

Juan Guaido, président de l’Assemblée nationale, seule institution aux mains de l’opposition, avait déjà appelé à boycotter les législatives. « Cette nouvelle farce est condamnée à l’échec », a-t-il écrit sur Twitter, invitant l’opposition à « rester unie » pour mettre fin, avec l’aide internationale, « à la tragédie entraînée par la dictature ».