
Par: Mohammed El Qandil *
Ce qui advient !
Je ne cherche que ce qui se trouve en moi
C’est ainsi que je partage le plaisir de l’absence
C’est ainsi que je vis à l’affût de ce qui n’advient que trop tard.
Fleur de la vie, je passe en te souriant
Et sur le sol qui repose, voici que ma mort
Creuse les pas de tes racines
Et de mémoire tes pétales
Rayonnent sur ma fatigue d’hier.
Voici que de ces jours silencieux
Brille noble le souvenir de ma mère
La valeur des choses au bout des mots
Et la dignité de la misère.
De ce poignard sur le ventre
Je garde cette fenêtre qui rappelle le jour
Sans le vivre
Ce sourire éteint
Sur le miroir de la chambre
Là où la nostalgie fête l’Ouvert
Ô combien ! sur le sable.
Je garde les enfants des voisins
Qui croyaient à la blancheur des rêves
Faisaient du manque
Une rencontre
A louer
Sur les rais du destin.
Je garde dans ma poitrine
-Comme une médaille qui peine à briller-
Le visage du père.
Ô ce ventre qui regorge de légendes inédites !
*Poète, chercheur en littérature et arts plastiques /Inspecteur pédagogique





