
Hier mardi 28 octobre, non loin de la capitale Bamako, un important convoi de transport d’essence et de gasoil a été attaqué par “Jama’at Nusrat al-islam wa al-muslimin (JNIM), groupe terroriste proche d’Al-Qaïda, dirigé par Iyad Ag Ghali, dont la “tête” est réclamée depuis 2017 par la Cour pénale internationale (CPI) pour “crimes de guerre et crimes contre l’humanité”.
Mali 🇲🇱
Le #JNIM a pris le contrôle d’un convoi logistique et de plusieurs camions-citernes entre Soribougou et Neguela, près de #Bamako. L’armée malienne a pris la fuite et les citernes ont été incendiées. https://t.co/QGwLKgZKbR pic.twitter.com/gu42Z1I1s6— Sahel Alerte (@SahelAlerte) October 28, 2025
Iyad Ag Ghali, ennemi numéro un des occidentaux au Sahel, continue de mettre cette région à feu et à sang, bénéficiant du “parapluie” des services de renseignement algériens qui lui offrent non seulement le gîte et le couvert, mais aussi les armes dans le dessein de déstabiliser le Mali.
[USA🇺🇸-MALI🇲🇱]
Au Mali, alors que la pression du JNIM se poursuit, les États-Unis ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays immédiatement.
Ce 28 octobre, un important convoi de transport d’essence a été attaqué non loin de Bamako.
Aucun bilan de cette embuscade… pic.twitter.com/E4Zk8Pl3CA
— Eye Think (@EyeThink_) October 29, 2025
Outre ses accointances avérées avec les services algériens, Iyad Ag Ghali est notoirement connu pour ses liaisons avec la milice terroriste séparatiste “polisario”, au même titre que l’émir fondateur de l' »Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS), Adnane Abou Walid al-Sahraoui, neutralisé le 17 août 2021 dans la forêt de Dangarous, au Mali, lors d’une frappe française.
Selon des rapports confidentiels, Iyad Ag Ghali fut l’une des fidèles amis de l’ancien chef de la milice séparatiste de Mohamed Abdelaziz, décèdé en 2015. Les deux avaient coutume de se rencontrer dans le massif du “Hoggar”, 80 km de la ville de Tamanrasset dans le sud de l’Algérie.
Terrorisme au Sahel. La main (trop) visible d’Alger…
L’implication d’Alger dans le parrainage des groupes jihadistes dans la région du Sahel, entre autres “Jama’at Nusrat al-islam wa al-muslimin (JNIM) et le Front de Libération de l’Azawad (FLA), pourrait constituer un casus belli, même si une guerre ouverte semble difficilement envisageable à l’heure actuelle, l’AES ayant d’autres préoccupations, notamment le nettoyage de la région des groupes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), produit pur jus de l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), et de “l’Etat islamique dans le Grand Sahara” (EIGS).
Les connexions entre Alger et les groupes terroristes s’activant au Mali, Niger et Burkina Faso ne sont plus à démontrer. Il suffit de savoir que les émirs des principaux groupes jihadistes sont ou bien de nationalité algérienne ou des hommes liges des services militaires algériens. Simplement, ces connexions n’ont jamais été officiellement dénoncées.





