
Massad Boulos, conseiller spécial du président Donald Trump pour l’Afrique, a confirmé l’ouverture d’un consulat américain dans les provinces du Sud marocain durant le second mandat du président Trump. A la question de savoir si « les Etats-Unis vont ouvrir un consulat au Sahara occidental durant le second mandat du président Trump », le haut conseiller américain a répondu avec une clarté implacable. « OUI« , a-t-il affirmé sans la moindre équivoque, tout en utilisant l’expression « SAHARA MAROCAIN » à la place de « Sahara occidental », utilisée par la journaliste d' »Asharq News » qui l’a interviewé.
Dans cette interview, diffusée hier jeudi par la chaîne saoudienne, M. Boulos a salué la « noblesse » des initiatives de S. M le Roi Mohammed VI envers l’Algérie, rappelant que le Souverain a tendu la main à maintes reprises à l’Algérie, en vue d’une remise à plat de toutes les divergences entre les deux pays, y compris la question du Sahara marocain, serpent de mer qui continue d’envenimer les relations bilatérales.
M. Boulos a qualifié les derniers discours royaux d’«historiques», relevant que le Souverain avait appelé à un règlement «acceptable pour toutes les parties». Idem pour le président Trump qui insiste sur une « solution durable » au conflit, a-t-il ajouté, en exprimant son optimisme quant à l’imminence d’une solution politique définitive et durable à ce conflit qui dure depuis cinquante ans.
Evoquant sa récente visite en Algérie, M. Boulos a révélé que cette dernière serait favorable à une normalisation de ses relations avec le Maroc. « Le Maroc et l’Algérie sont des pays frères unis par une forte communauté d’histoire », a-t-il a souligné.
M. Boulos a saisi l’occasion pour remercier les « partenaires européens » des Etats-Unis, entre autres la France, l’Espagne et le Royaume, pour leur rôle dans la recherche d’un règlement pacifique du différend cinquantenaire autour du Sahara. « Aujourd’hui plus que tout autre temps, nous sommes optimistes quant à un dénouement positif » de cette question, a-t-il confié, laissant entrevoir la possibilité que cette question soit pliée lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU prévue fin octobre courant.





