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Jeunesse à la dérive: Jusqu’à quand le déni? 

Encore un signal d’alarme sur l’état d’une jeunesse livrée à l’incurie du gouvernement, du département de tutelle, des partis politiques, toutes étiquettes confondues. Il nous a été envoyé de différents quartiers populaires transformés, en l’espace d’une nuit (samedi à dimanche – 5 à 6 juillet 2025), en véritables “champs de bataille”. Jets de pierres sur les forces de l’ordre, pneus brûlés, voitures cassées… Ce qui devait être une fête d’Achoura est devenu un véritable cauchemar pour des forces de l’ordre débordées et une population excédée par la violence d’une jeunesse sans repères, ni boussole, ni encadrement… 

 

 

Les scènes du « chaos », filmées dans des villes aussi éloignées les unes des autres, ne sont pas isolées. Elles sont l’écho désespéré d’une jeunesse livrée à elle–même, une jeunesse laissée pour compte, réduite à un simple slogan électoral… 

Le paradoxe est frappant: une partie de cette jeunesse “révoltée” est celle -là même qui, il y a tout juste une semaine, investissait les scènes du festival “Mawazine”, notamment celle avoisinante du quartier Sidi Moussa, à Salé. Un désir de défoulement qui n’aurait d’égal que la frustration d’une jeunesse privée des conditions basiques de son émancipation.

Un simple petit tour dans ces quartiers de la « marge » suffit pour constater l’absence alarmante et incompréhensible de structures d’accueil, d’intégration et d’accompagnement de la jeunesse, notamment ces maisons de jeunes qui constituaient, jadis, de véritables leviers d’épanouissement individuel et collectif. 

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