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Une lettre du MAE burkinabè à M. Bourita salue le leadership du Maroc à la tête du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (décryptage)

Par: Zakia Laaroussi

Un adage marocain dit : « Le bien peut être oublié, mais son auteur ne l’est jamais. » Cette maxime illustre à merveille l’orientation adoptée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son approche des enjeux africains, en particulier envers les pays du Sahel, confrontés à de redoutables défis sécuritaires et politiques. Tandis que certaines nations adoptent une posture d’attentisme, voire d’indifférence, la diplomatie marocaine, sous l’impulsion visionnaire du Souverain, se distingue par son engagement indéfectible, fondé sur la loyauté, le pragmatisme et une solidarité tangible. À mille lieues des manœuvres opportunistes et des prises de position vacillantes que l’on observe ailleurs, le Royaume poursuit une action sincère et efficiente, loin des gesticulations stériles de ce que l’on pourrait qualifier de « diplomatie du tumulte », plus soucieuse de paraître que d’agir.

Dans ce contexte, la lettre de gratitude adressée par le ministre burkinabé des Affaires étrangères, M. Karamoko Jean Marie Traoré, à son homologue marocain, M. Nasser Bourita, constitue une nouvelle reconnaissance internationale du rôle prépondérant du Maroc sur la scène africaine. Ce message de remerciement souligne l’engagement constructif du Royaume à la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, saluant « l’empreinte marocaine, fondée sur le dialogue constructif, le réalisme et l’écoute mutuelle. » Une reconnaissance qui ne surprend guère, tant le Maroc a toujours été un ardent défenseur du dialogue et de la coopération, en véritable artisan de la stabilité et du développement du continent.

Pour rappel, le Maroc, qui préside le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS ) de l’Union africaine (UA) pour le mois de mars, a convoqué mardi dernier à Addis-Abeba, des consultations informelles avec le Burkina Faso, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger et le Soudan. Les six pays ont été, pour rappel, suspendus par l’UA par la suite des changements survenus à la tête du pouvoir dans lesdits pays.

 

 

Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a placé la diplomatie de proximité au cœur de son action africaine. Loin des postures paternalistes ou des ingérences dictées par des intérêts dissimulés, le Royaume œuvre à l’instauration d’un dialogue franc et équilibré, convaincu que l’avenir de l’Afrique doit être pensé et façonné par les Africains eux-mêmes. La présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en est une illustration éclatante. Cette instance stratégique a permis d’ouvrir un espace de discussion entre les ambassadeurs des pays concernés (Burkina Faso, Gabon, Guinée, Mali, Niger et Soudan) et les membres du Conseil, afin de faire le point sur les transitions politiques en cours. Une démarche qui reflète la vision clairvoyante du Souverain, selon laquelle l’exclusion et l’isolement ne sauraient constituer des réponses viables aux crises africaines ; seule une approche concertée et inclusive est à même d’apporter des solutions durables.

Là où d’autres s’enlisent dans une rhétorique belliqueuse ou des interventions musclées aux conséquences désastreuses, le Maroc privilégie une approche fondée sur la diplomatie discrète mais efficace. Il n’a pas vocation à dicter des solutions toutes faites, mais à offrir un cadre propice à la concertation et à l’entente. Cet engagement n’est pas une posture de circonstance ; il s’inscrit dans une tradition profondément enracinée dans l’histoire du Royaume, celle d’un Maroc « abri protecteur », fidèle à ses engagements et soucieux du bien-être de ses partenaires africains.

Depuis son retour au sein de l’Union africaine en 2017, le Maroc n’a eu de cesse d’œuvrer en faveur d’une Afrique prospère, souveraine et unie. Il l’a fait avec constance et humilité, refusant de céder aux logiques de domination ou aux jeux d’influence stériles. Son approche repose sur trois piliers fondamentaux : la coopération économique, la stabilité sécuritaire et la solidarité humaine. À travers des initiatives concrètes – accueil des étudiants africains, projets d’infrastructures, investissements dans des secteurs stratégiques –, le Royaume démontre que son engagement africain est avant tout une responsabilité historique et morale, bien loin des calculs électoralistes ou des stratégies conjoncturelles.

Dans le même temps, certaines puissances régionales s’agitent dans des contradictions flagrantes, multipliant les discours pompeux mais peinant à traduire leurs intentions en actions concrètes. Le Maroc, quant à lui, ne se laisse pas distraire par les agitations de ceux qui préfèrent « crier au lieu d’agir ». Son approche est celle de l’efficacité silencieuse : il œuvre sur le terrain, bâtit des partenariats solides et accompagne ses partenaires africains dans les moments difficiles. « Le véritable ami est celui qui est présent quand l’orage gronde, non lorsqu’il fait beau, » dit un proverbe marocain. Cette maxime illustre parfaitement l’attitude du Royaume envers les pays du Sahel, à qui il apporte un soutien constant et sincère, sans chercher à en tirer un quelconque bénéfice immédiat.

La reconnaissance exprimée par le Burkina Faso n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large, où le Maroc s’impose progressivement comme un acteur incontournable de la paix et du développement en Afrique. Face aux défis sécuritaires, économiques et climatiques qui menacent le continent, la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI apparaît plus que jamais comme une boussole fiable, orientée vers la coopération, la concertation et la co-construction.

Tandis que certaines nations peinent à s’extraire de leurs contradictions et que d’autres s’acharnent à imposer des solutions dictées par des agendas extérieurs, le Maroc demeure fidèle à ses principes : accompagner sans imposer, aider sans attendre de retour immédiat, et bâtir sans détruire. C’est en cela que réside sa véritable force. Et comme le dit si bien la sagesse populaire marocaine : « Le monde tourne, et celui qui fait le bien en récoltera les fruits. » Le Maroc, guidé par les hautes orientations de Sa Majesté le Roi, poursuit donc sa route avec sérénité et confiance, conscient que l’Histoire finit toujours par distinguer ceux qui agissent avec sincérité de ceux qui excellent dans l’art des discours vides.

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