«Le ministre de la Justice, M. Lotfi Boudjemaa, garde des sceaux, a reçu mardi 14 janvier au siège du ministère à Alger, le président du Conseil constitutionnel de la république arabe sahraouie démocratique, M. Mohamed Bouzid, en compagnie d’une délégation de haut niveau», a klaxonné le ministère algérien de la Justice dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
«Lors de cette rencontre, monsieur le ministre s’est félicité de la profondeur des relations fraternelles qui lient les deux pays frères. De son côté, monsieur le président du Conseil constitutionnel de la république arabe sahraouie démocratique s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé en Algérie», indique le ministère algérien de la justice, avant de conclure : «Pour indication, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite qu’effectue monsieur le président du Conseil constitutionnel de la république sahraouie arabe démocratique DANS NOTRE PAYS sur invitation de la Cour constitutionnelle». Fin du communiqué.
Il paraît maintenant qu’il va falloir en penser quelque chose. Or, il suffit de lire du coin de l’œil ce communiqué pour se rendre compte que le ministre algérien de la justice reconnaît lui-même que Tindouf ne relève pas de la souveraineté algérienne mais de celle de la soi-disant «république sahraouie».
Venant d’un garde des sceaux, cette reconnaissance fait FOI ou, pour utiliser une expression juridique, « FORCE DE LOI ».
Il reste seulement à informer le Secrétaire général de l’ONU qu’Alger a renoncé formellement, au surplus de sa propre initiative, à sa souveraineté sur Tindouf à la « république » des chimères.
Quant au Sahara marocain, Alger peut toujours courir! Laâyoune, Dakhla et Es-Smara sont aujourd’hui plus marocaines qu’il y a 300 000 ans.