LA MINISTRE LEILA BENALI EN EAUX TROUBLES

La photo, initialement publiée par le Daily Mail et reprise par d’autres tabloïds anglosaxons, soulève des vagues.  Une étreinte et un baiser qui auraient eu lieu samedi dernier dans le quartier historique du Marais à Paris. Une scène qui serait passée inaperçue si ses protagonistes étaient des personnages ordinaires.

Or, ses protagonistes, selon les médias anglosaxons, ne seraient autres que la ministre marocaine de la Transition énergétique, Mme Leïla Benali, et le PDG de l’entreprise australienne « Fortescue », M. Andrew Forrest, surnommé « Twigger », deuxième fortune en Australie, derrière Gina Rinehart.

Bien entendu, Leila Benali, comme tout être humain, a droit au respect de sa vie privée. Dans ce cas de figure, la vie intime de Mme Benali ne regarde ni la presse ni le gouvernement. Seul hic, la ministre n’aurait toujours pas infirmé ni confirmé cette information, laissant ainsi la rumeur enfler sur la centrifugeuse des réseaux sociaux.

Il est clair que la question n’est pas, ici, la vie privée mais le poste occupé par Mme Benali, ministre de la Transition énergétique dans le gouvernement Akhannouch. S’il s’avère que la personne figurant dans la photo est bel et bien la ministre Benali et que son déplacement à Paris rentrait dans le cadre de ses fonctions ministérielles, l’affaire mériterait un autre traitement. Dans ce cas de figure, une enquête s’imposerait pour voir s’il n’y aurait pas « trafic d’influence » ou « conflit d’intérêts ». Une éventualité qui a d’ailleurs été évoquée par les tabloïds anglosaxons, rappelant que le patron de « Fortescue » a été reçu officiellement par la ministre Benali en février dernier à Rabat.

Pour rappel encore, la même entreprise australienne a conclu dernièrement une joint-venture avec l’OCP pour le développement de l’hydrogène vert.

Autant de zones d’ombre qui méritent nécessairement d’être tirées au clair.