Le Conseil de sécurité tiendra le 16 avril prochain une session de consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, annonce l’instance décisionnelle des Nations unies.
Comme à l’accoutumée, deux exposés seront présentés respectivement par le Représentant spécial et chef de la Minurso, Alexander Ivanko, et l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Staffan de Mistura, devant les quinze membres du Conseil de sécurité.
C’est la première session du Conseil de sécurité depuis l’adoption, le 31 octobre 2023, de la résolution 2703, renouvelant le mandat de la Minurso pour une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2024.
Pour rappel, le Maroc s’était félicité de l’adoption de cette résolution qui conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara, au niveau de l’identification des parties au conflit, la consécration du cadre du processus et la confirmation de sa finalité.
Dans la résolution 2703, l’Algérie, citée six fois, soit autant de fois que le Maroc, a été identifiée comme partie principale au conflit. Elle a été appelée à participer, à ce titre, au processus des tables rondes, selon le même format initié par l’ancien Envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève.
Enfin, le Conseil de Sécurité a confirmé que la solution politique définitive ne peut être qu’une « solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis ». Ces paramètres sont de nouveau couplés à l’appui du Conseil de sécurité à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, qualifiée de « sérieuse et crédible ». Il est important de relever, dans ce cadre, que plusieurs pays à travers le monde expriment clairement leur soutien à cette Initiative comme base incontournable de toute solution à ce différend régional.
L’appui de la plus haute instance onusienne à l’offre marocaine d’autonomie, à l’origine du processus de dialogue politique lancé en avril 2007, est adossé au soutien international grandissant à la souveraineté du Royaume sur ses Provinces sahariennes. Les chiffres sont très éloquents: pas moins de 28 pays ont ouvert des consulats depuis 2019 à Dakhla et Laâyoune; 14 pays membres de l’Union européenne apprécient et soutiennent le plan d’autonomie marocain; 80% des Etats membres de l’ONU ne reconnaissent pas l’entité fantoche à la solde du régime algérien.