MANIPULATIONS, IMPOSTURES ET DIVERSIONS: COMBINES DE SURVIE DU RÉGIME ALGÉRIEN

S/t. L’enfumage: «piteuse stratégie» de la junte

Les opérations d’enfumage  relèvent d’une déplorable « stratégie » du régime algérien ciblant, sans aucune retenue, soit son propre peuple, soit la communauté internationale, ou les deux. Or «l’enfumage», un acte de « ruse » et non d’ « intelligence », est un choix cahoteux et indigne pour un pouvoir qui se respecte.

La «comédie» du rappel de l’ambassadeur d’Alger à Paris (suite à la diffusion de deux documentaires télévisés sur le hirak par des chaînes françaises) en est un exemple parfait.

La colère feinte d’Alger a poussé les médias internationaux à examiner de près cette propension congénitale au mensonge et aux faux chez ce régime.

Par exemple, l’hebdomadaire français Le Point a publié il y a quelques jours un article:  «L ‘Algérie ou la diplomatie du mécontentement». Il y montre comment ce régime honni par son peuple, nerveux et  fragilisé avec des caisses vides fait un «usage tactique de de l’actualité».

Pour l’hebdo, cette affaire des documentaires «a fourni un formidable prétexte aux autorités algériennes pour créer une diversion en interne: tenter de ragaillardir leur piètre image auprès de leur population en jouant la carte nationaliste, souverainiste, façon «c’est notre pays qui est attaqué». Tout est dit!!

Tout le monde est au fait de ces basses  manœuvres bricolées par les apprentis sorciers de l’archaïque « DRS/DSS ».

Cette péripétie du rappel de l’ambassadeur est aussi une occasion pour le Collimateur de revenir sur 03 opérations de mystifications, parmi tant d’autres, qui démontrent un réflexe abouti de la perfidie et ce, depuis la création de l’Algérie par « référendum » en 1962.

On examinera l’exploitation odieuse par la junte des attentats du 11 septembre 2001 à New York. Ensuite la mystification induite par l’ignoble slogan, fondateur de haine, de Ben Bella «Lmgharba Hagrouna» en 1963. Et l’instrumentalisation de mercenaires au nom d’un soi-disant principe autodétermination des peuples.

 S/t.  L’exploitation indécente des attentats du 11 septembre 2001

Lors  de la décennie noire de 1991 à 2002, alors que les «crimes» des généraux éradicateurs… (Toufik  Mediène, Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Abdelmalek Guenaizia, Mohamed Lamari, etc.)… horrifiaient le monde, l’attentat du 11 septembre 2001 contre  le World Trade Center à New York a été saisie comme une formidable aubaine,… un cadeau de la «providence» par Alger.

Les généraux éradicateurs ont exploité l’attentat terroriste pour sortir de l’isolement et faire oublier leurs  méfaits.  Auparavant, la communauté internationale dégoutée par ce qui se passait en Algérie avait pris ses distances et imposé un embargo d’armes.

Tous les pays du monde ont exprimé leur solidarité avec les USA contre le crime de Ben Laden,…  Mais Alger, selon ses propres calculs,  a déployé une  propagande démentielle et inouïe pour vendre l’idée que son combat contre l’islamisme est «exactement et absolument le même» que celui des Etats-Unis d’Amérique. Énorme!!

Fausseté et indécence. La contre- réaction islamiste armée en Algérie a été  objectivement recherchée, engendrée, voulue et même préparée par la junte.

Elle a créé  les conditions politiques, économiques et sociales de la décennie noire.  La clique d’Alger voulait tout simplement perpétuer la confiscation du pouvoir et ses avantages.

Le 11 janvier 1992, les éradicateurs ont stoppé net le processus des élections, dissout  l’assemblée nationale, forcé  le président  Chadli à démissionner et arrêté tous les leaders islamistes. Ils ont dissout le FIS et raflé des dizaines de milliers de civils.  Arrestations illégales, tortures et déportations  massives dans des camps de concentration au Sahara,…

Sous prétexte de  «défense de la démocratie», la junte a aussi manipulé plusieurs faux groupes islamistes pour surenchérir dans la violence. Il s’agissait de terroriser son propre peuple et effrayer l’Occident.

Les généraux ont appelé à la « présidence » en Janvier 1992, l’historique Mohamed Boudiaf, qui menait une vie paisible et tranquille à Kénitra,  puis l’ont éliminé 5 mois après.

La grande escroquerie des éradicateurs est qu’à la date des attentats de 2001, leur terrible job était quasi  achevé avec à la clé 250. 000 morts… des disparus, des veuves, des orphelins et des handicapés par dizaines de milliers.

Mais par un «effet rétroactif» ils ont  phagocyté et squatté la communication internationale  pour «justifier» leurs abominations.

La décennie sanglante algérienne a été mue par une logique exclusive et interne au système de pouvoir de ce pays, propre à la déraison de ses décideurs.

Cela n’a rien à voir avec les motivations insensées, différentes et d’un tout autre ordre, du  terroriste Ben Laden, qui s’est attaqué aux Etats-Unis d’Amérique.

Déployant une embrouille infernale, le régime algérien, qui était sous embargo international, a sorti sa tête de l’eau. L’Occident  traumatisé par les attentats du 11 septembre fut sensible à la propagande anti-islamiste algérienne et n’a pas saisi sur le champ la réalité de la tromperie.

Le comble est que la junte a affirmé qu’elle ne se sentait plus seule et que son «combat est reconnu par la planète». Énorme!!

Pour rester impunis, les éradicateurs ont aussi imposé une « loi de réconciliation »… sans aucun système de justice transitionnelle. Jusqu’à ce jour les familles algériennes n’ont pas fait le deuil de leurs morts et disparus.

L’autre grosse manipulation est que la junte a rebaptisé la « décennie noire » en tant que « Tragédie Nationale »… pour se dédouaner de sa responsabilité pourtant clairement définie.

Alger a eu le culot de proposer, plusieurs fois,  aux USA son «savoir-faire et son expertise en matière de lutte anti-islamiste». Alors que c’était une « guerre civile » provoquée par une junte qui voulait assurer ses intérêts et sa survie.

Une junte qui, jusqu’à aujourd’hui, refuse tout type d’alternance avec une force politique quelle qu’elle soit !

L’imposture a plus ou moins marché mais le dossier n’est pas clos. Les généraux  éradicateurs sont toujours talonnés par l’opinion publique algérienne et les milieux des droits de l’homme en Occident. La question « Qui tue qui ? » reste posée.

 S/t.  » Hagrouna Hagrouna »  la mystification odieuse  de 1963

Ce slogan de 1963 a permis à Ben Bella et Boumediene de refaire l’unité nationale autour de leur personne, alors qu’ils étaient en train de liquider méthodiquement les symboles et figures de la révolution qui voulaient une Algérie dirigée par des civils.

L’objectif est toujours le même. Consolider la confiscation du pouvoir par des actes de provocations, écrans de fumée, aux frontières avec le Maroc et chauffer la fibre nationaliste.  Le Maroc malgré la légitimité de ses revendications territoriales a été un «bouc-émissaire».

Ben Bella et Boumediene ont refusé  de rétrocéder la moindre parcelle du territoire au Maroc, tel que cela a été conclu en 1961 dans une convention signée entre Feu Hassan II et Ferhat Abbas, alors chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Ce dernier a lui aussi été écarté par le binôme fossoyeur de l’Algérie.

Ben Bella et Boumediene ont déchiré cette convention. Il s’agissait pour eux surtout de couvrir les règlements de comptes avec certains symboles tout en induisant le peuple en erreur.

Paradoxe!! Ces deux «grands révolutionnaires» qui ont combattu le «colonialisme» ont été les premiers à le glorifier et à l’idéaliser en disant qu’il ne faut pas toucher aux frontières tracées à la règle par les colons: «l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation».

Insoutenable contradiction de supposés révolutionnaires qui restera une honte sur leur front ! Se démarquant de cette manipulation, le Maroc, vieille Nation, a exprimé  ses réserves en 1963:

«S’agissant de la réalisation de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Maroc, dans le cadre de ses frontières authentiques, il est important que l’on sache que cette signature de la charte de l’OUA ne saurait aucunement être interprétée comme une reconnaissance expresse ou implicite des faits accomplis, jusqu’ici refusés comme tels par le Maroc, ni comme une renonciation à la poursuite de la réalisation de nos droits par les moyens légitimes à notre disposition…».

Hagrouna ! Hagrouna ! Cette mentalité du faux et usage de faux a prospéré.  Elle est devenue constitutive de l’ADN du pouvoir algérien jusqu’à aujourd’hui.

Hagrouna ! Hagrouna ! Une formule qui aujourd’hui peut aussi s’appliquer à la France parce que ses chaînes TV ont diffusé des documentaires qui, selon la propagande de la junte, ont  «insulté» le Hirak… Alors que la junte continue à rafler, emprisonner et maltraiter  les journalistes, les militants, les  démocrates,…

 S/t Imposture et perversion du principe de  l’auto-détermination des peuples

Abriter, financer et armer des milices séparatistes sur le territoire algérien pour nuire à un voisin s’inscrit également dans la stratégie du mensonge.

Au nom du principe de l’autodétermination des peuples – auquel la dictature militaire algérienne n’y croit absolument pas – il s’agit d’affaiblir le Maroc, d’établir une entité vassale et avoir une fenêtre sur l’Atlantique.

La fourberie a aussi poussé Alger, aidée par Tripoli du dictateur Khadafi, à dissoudre l’OUA… et à mettre à sa place l’UA en 2002… Ça ne répondait à aucun réel besoin pour les Africains eux-mêmes manipulés.

Alger voulait tout simplement lister sa créature le polisario en tant qu’entité « fondatrice ».

L’OUA ou l’UA… rien n’ a changé. C’est du pareil au même sauf que le polisario est devenu membre fondateur. Une aberration dans le droit international.

La manipulation d’Alger vise aussi l’aumône internationale pour attirer la sympathie des donateurs et nourrir les séquestrés de Tindouf alors que le polisario défile avec des armes de guerre coûteuses. L’aide reçue est revendue partout en Algérie et au Sahel.

La manipulation d’Alger joue aussi sur le harcèlement insupportable et permanent des Institutions de l’Union Européenne pour l’empêcher d’avoir des relations normales avec le Maroc.

Des avocats véreux sont payés par un régime répressif, dictatorial afin d’instrumentaliser les organes démocratiques de l’Europe contre son voisin.

Pour Alger, la démocratie est excellente à condition qu’elle ne s’applique pas chez elle… et qu’elle soit au service de sa guerre non déclarée contre le Maroc.

Plusieurs signes sont venus récemment de l’UE, montrant qu’elle est exaspérée et qu’elle ne supporte plus le jeu malsain algérien.

La manipulation joue aussi sur  le monnayage de pseudo «organisations non gouvernementales»  scandinaves. Elles sont ce qu’il y a de «plus gouvernemental»… parce très proches du gouvernement algérien.

Notamment cette fameuse boutique officine louche basée à Bruxelles : l’observatoire des ressources du  Sahara occidental. Western Sahara Resource Watch (WSRW) dotée de moyens financiers occultes énormes est dirigée par le stipendié norvégien Erik Hagen, « préposé à la surveillance des ressources du polisario ».

Le site Internet de www.wsrw.org comporte une incroyable et ridicule rubrique où Érik Hagen sollicite les donateurs, alors que cette organisation… travaillant en étroite coordination avec l’ambassade d’Algérie à Bruxelles et l’APS… semble ne manquer de rien !!

Tout le monde sait que pour s’accaparer illégitimement des ressources fantasmées du Sahara,  l’Algérie a déjà dépensé 500 milliards de dollars, depuis 1976, dans sa guerre non déclarée contre le Maroc.

Elle attend jusqu’à ce jour un retour sur investissement… mais elle peut continuer à attendre. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

En fait, c’est le grand « bluff » algérien autour du Sahara marocain, plus que toutes les autres magouille, qui a causé la ruine et le discrédit du pouvoir algérien. Les mystifications ne marchent pas à tous les coups !!

Au lieu de déployer son énergie pour le bien-être, le confort et la prospérité du peuple algérien, la junte passe son temps, non seulement à vider les caisses, mais à imaginer et mettre en oeuvre des coups tordus à gauche et à droite en interne et en externe.

Cela ne fait pas une politique, ni une vision, ni un projet national. Ce sont juste des gesticulations dérisoires.

La tromperie, la duperie et les mensonges ne sont pas les qualités des États crédibles. Alger appauvrie, isolée et inaudible sur la scène internationale est en train d’en payer le prix cher!!