Arrivé à Riyad il y a une semaine, le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, n’est toujours pas de retour dans son pays. Alors que son arrivée à Riyad pour participer au 2è Salon mondial de la Défense a été annoncée en grande pompe, aucune nouvelle de son retour n’a pour l’heure été donnée.
Pourtant, l’événement qui a motivé le déplacement de l’auto-proclamé « général d’armée » à Riyad s’est terminé le 8 février. Pour quelle raison allonge-t-il alors son séjour ?
La question est sur toutes les lèvres, les rumeurs, aussi. Selon les bruits de couloir médiatiques, le général qui va avoir 80 piges le 1er août prochain ferait le pied de grue devant le palais Al-Salam à Jeddah, dans l’espoir d’être reçu en audience par le prince héritier et premier ministre saoudien, Mohammed ben Salmane.
Seulement voilà, l’homme fort d’Arabie saoudite aurait refusé de recevoir le général algérien, à raison d’ailleurs. Le protocole voudrait qu’un chef d’armée soit reçu par son homologue saoudien et non par le dirigeant de facto du Royaume d’Arabie saoudite.
Pour le fond, il n’est pas besoin d’être devin pour imaginer la principale raison de cette rebuffade à la limite de l’humiliation. Le 15 janvier 2024, Mohammed Ben Salmane a signé une circulaire instruisant toutes les institutions saoudiennes d’utiliser l’expression « SAHARA MAROCAIN » et donc de supprimer définitivement celle du « Sahara occidental ».
Il n’est donc pas étonnant de voir le chef de la « fArce de frappe régionale » livrer sa dernière danse du coq égorgé devant le palais Al-Salam à Jeddah.
Pitié !