«Nos frères marocains détiennent les leviers de commande de la Grande Mosquée de Paris (GMP), via le Conseil français du culte musulman (CFCM)», s’affole un journaliste d’Ennahar-TV, mégaphone du régime algérien vert-kaki, via son compte Twitter.
Ahmed Hafsi, version algérienne de l’ex-ministre de Saddam Hussein, Mohamed Saïd al-Sahhaf, appelle, du haut de sa propagande à deux balles, à la mobilisation du lobby algérien en France pour contrecarrer la «mainmise des frères marocains» sur la Grande Mosquée de Paris, alléguant sans sourciller que ladite mosquée «a été bâtie à la sueur du front des migrants algériens en France»!!
Une allégation qui dénote, quand ce n’est pas l’ignorance primaire de l’histoire de ce grand lieu de culte inauguré le 15 juillet 1926 par le Sultan marocain Moulay Youssef, cette légendaire intox anti-marocaine animant les maîtres galonnés terrés au Club des Pins, à Alger.
Le confrère algérien, qui a fui en février 2020 vers l’Angleterre pour se soustraire à la «justice» à coloration vert-kaki, tente ainsi misérablement de se refaire une «virginité» en flattant obséquieusement son régime dans le sens … de la marocophobie!!
Seulement, ce mégaphone de la bêtise vert-kaki ne croit pas défoncer une porte ouverte, en évoquant un monopole sur la Grande Mosquée de Paris, par les «frères marocains», via le Conseil français du Culte musulman (CFCM), présidé par « l’enfant de Figuig » (tout un symbole!), en l’occurrence l’universitaire et mathématicien marocain Mohammed Moussaoui.
Pour rectifier l’erreur historique monumentale de notre confrère algérien, porte-voix du régime à la dérive, est-il besoin de lui rappeler que la Grande Mosquée de Paris fut fondée bien avant la naissance de l’Algérie, alors département de la France coloniale! Et contre toute cécité, réelle ou feinte, nous invitons notre confrère à se rendre à la Grande Mosquée de Paris pour constater que ce lieu de culte, sis dans le 5ème arrondissement de Paris, évoque de par sa grande porte le style de la Medersa Bouanania, à Fès, qui elle aussi évoque le style hispano-mauresque.
Voilà pour l’histoire. Maintenant pour le délire du confrère à la botte du régime vert-kaki, nous tenons à l’assurer de notre sincère pitié en nous félicitant que le ridicule n’ait jamais tué personne. Si tel était le cas, les rues du Club des pins, à Alger, serait jonché de cadavres!