Il semble que la fédération algérienne n’a pas du tout apprécié les remarques de la FIFA suite à la diffusion sur les réseaux sociaux de l’enregistrement téléphonique sur les matchs truqués dans le championnat algérien
L’audio en question qui ne fait que confirmer les reportages de médias sportifs internationaux depuis des années sur la corruption et la prévarication qui ronge le football algérien, a fait sortir Kheireddine Zetchi, patron de la FAF, de son silence habituel.
Dans un communiqué de l’instance algérienne de football, c’est encore la même rengaine : « l’Algérie, son football, son régime est visé par un ennemi à l’étranger qui commandite un complot sur les algériens. »
«Ni la crise de Covid-19 et encore moins le mois sacré du Ramadhan n’ont infléchi les ardeurs de ceux qui portent la rancœur à l’encontre d’une institution représentant après tout l’Algérie, » peut-on lire sur ledit communiqué.
«Aujourd’hui, et à moins d’une année d’une échéance électorale (en 2021), les mêmes cercles s’agitent à travers leurs relais, y compris des sites électroniques et réseaux sociaux, voir des ‘’mercenaires’’ à partir de salons à l’étranger, en faisant circuler des informations mensongères et des rumeurs diffamatoires dont l’objectif est de discréditer l’équipe fédérale», ajoute le communiqué.
Et à l’instar du régime vert-kaki, la FAF ne donne aucune explication sur la mauvaise gestion dont elle fait l’objet de la part des clubs ou la corruption ou encore le dernier scandale sur les matchs truqués. Au contraire, elle utilise le même langage des militaires au pouvoir à savoir la menace, la peur et l’intimidation.
«Dans cette perspective, la Fédération algérienne de football (FAF) s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la nouvelle Loi incriminant la diffamation, l’atteinte aux institutions, aux biens et aux personnes, ainsi que les Fakenews», souligne le communiqué de la FAF