Latefa RAAFAT, « Pablo Escobar » et les « justiciers » du Web

Dans une vidéo postée sur ses comptes Facebook et Instagram, la chanteuse Latefa RAAFAT a coupé court à la foule rumeur qui court depuis environ une semaine sur les réseaux sociaux selon laquelle elle serait impliquée dans l’affaire « Pablo Escobar » du Sahara, surnom donné à « El Hadj Ahmed Ben Ibrahim », l’un des plus grands barons de la drogue en Afrique.

 

 

L’artiste a certes confirmé avoir contracté un mariage avec l’intéressé, en prison à El Jadida depuis l’été dernier, mais elle a catégoriquement nié savoir qu’il était un baron de la drogue. El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, alias le « Malien », – il est de père malien et de mère marocaine -, « m’a été présenté en tant qu’homme d’affaires » fin 2013 en marge du festival de Zagora, a-t-elle relaté, précisant que son mariage dûment consommé n’a finalement duré que quatre mois.   

Or, ne voilà-t-il pas certains « héros » du Web en mal de « clics » se convertir en « justiciers » et se livrer à un véritable bashing contre Latefa RAAFTA, dont le « délit », paraît-il, est d’être artiste et surtout une célébrité.

Latefa RAAFAT a droit au respect de sa vie privée, comme tout autre citoyen d’ailleurs.