Comment Alger a perdu la bataille du Sahel (décryptage)

Mieux vaut la vérité sortie de la bouche d’autrui que celle qui sort de la nôtre. Autrui, ce sont les Etats du Sahel (la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad). Quant à la vérité, ce qui était considéré comme « impression » devient certitude. « L’Algérie est le diable en personne, elle est l’auteur du terrorisme au Sahel »  « L’Algérie finance et arme les terroristes au Mali, dans le but de scinder le pays en deux. De la même manière qu’elle l’a fait avec le Maroc en finançant la milice terroriste du Polisario »… « L’Algerie sur le point d’être la nouvelle “France” au Sahel: J’abrite tes ennemis en leur fournissant une base arrière, du matériel militaire, du soin pour les blessés, etc. Sachez seulement si vous êtes 40M de moujahidines, le Mali aussi est 23M de Sofas »… « Je commence à comprendre pourquoi l’Algérie parlait de financement d’une campagne contre elle par les Émirats, le Maroc et Israël »…

 

 

Nos frères du Sahel et du Mali en particulier ne croient peut-être pas enfoncer une porte ouverte, l’Algérie est à l’origine des maux de cette région devenue, au fil des compromissions algériennes avec les « jihadistes » de tout poil, le nouvel épicentre du terrorisme mondial, y compris et surtout celui de Daech qui a démonétisé Al-Qaïda au Maghreb islamique sur l’échelle de l’horreur, comme le démontre « l’Etat islamique au Grand Sahara » (EIGS), autre marque déposée algérienne sous-traitée par le DRS-DSS au dénommé Adnane abou Walid al-Sahraoui, de son vrai nom Lehbib Ould Ali Ould Saïd Ould Joumani, ancien élément de la milice séparatiste du « polisario », remplacé en 2022 par Abu al-Bara al-Sahraoui.

 

 

Le parrainage algérien des deux hydres terroristes, AQMI et EIGS confondus, n’est plus à démontrer. Curieusement, les deux émirs de ces deux officines terroristes, Abu al-Bara al-Sahraoui (EIGS) et  Iyad Ag Ghali (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », GSIM, lié à AQMI), sont aussi des séparatistes. Abu al-Bara al-Sahraoui est issu des rangs de la milice séparatiste du « polisario » et  Iyad Ag Ghali (ancien émir des Ensar Dine), est un séparatiste touareg.

 

 

Décryptons: le terrorisme a pour but final le séparatisme.

On comprend dès lors ce sursaut salutaire au Mali et au Sahel généralement quant aux visées maléfiques d’Alger, aussi bien envers le Maroc qu’envers les pays frères du Sahel.

L’initiative du Roi Mohammed VI pour arrimer le Sahel à l’Atlantique prend ici tout son sens. Le Maroc offre une opportunité historique à nos frères sahélo-sahariens, longtemps livrés en proie au jeu de massacre algérien. Autan dire une bouée de sauvetage pour ces pays qui vont désormais pouvoir s’intégrer à l’économie mondiale.

Cette initiative mûrement réfléchie va certainement tirer le tapis sous les pieds d’un régime algérien délibérément hostile à son voisinage immédiat.

Ironie du sort, Alger qui a tenté de couper le Maroc de sa profondeur africaine se voit désormais elle-même coupée de ses voisins sahélo-sahariens, qu’elle a considérés comme son « arrière-cour ».

L’arroseur est arrosé!