VIDÉO. QUINZE RESPONSABLES ALGÉRIENS IMPLIQUÉS DANS LE SCANDALE DU FUEL TRAFIQUÉ VENDU PAR LA SONATRACH AU LIBAN… «LE PEUPLE ALGÉRIEN VICTIME DE VOL»… NOUVELLES RÉVÉLATIONS CHOC DE LA DÉPUTÉE PAULA YACOUBIAN

Le scandale de corruption éclaboussant la filiale londonienne de la Sonatrach, Sonatrach Pétrolier Corporation (PSC BVI), machine à cash du régime militaire algérien, ne cesse de livrer de nouveaux secrets. Après sa sortie fracassante le 7 mai 2020 lors d’une conférence de presse à Beyrouth, la députée libanaise Paula Yacoubian, issue de la Société civile, est revenue à la charge avec de nouvelles révélations très embarrassantes, lors d’une nouvelle conférence tenue jeudi 21 mai 2020 à Beyrouth, sur le scandale du fuel trafiqué vendu par la Sonatrach au Liban depuis 2008, causant au pays du Cèdre (excusez du peu!) 40 milliards de dollars de pertes et coûtant au peuple algérien autant de milliards empochés par les barons véreux de la Sonatrach, la poule aux oeufs d’or d’un régime algérien corrompu jusqu’au bout des ongles!!

«Les données qui sont en ma possession confirment de plus en plus que l’Algérie couvre la filiale londonienne de la Sonatrach,  Sonatrach Pétrolier Corporation (PSC BVI), qui paye des commissions à quinze personnalités algériennes qui sont en contact direct avec l’État libanais», accuse l’ancienne journaliste libanaise.

 

 

15 (bien quinze) responsables algériens sont donc impliqués dans ce scandale, dont Noureddine Farid Bedjaoui qui a été naturalisé libanais en 2018 malgré les poursuites dont il fait l’objet pour des centaines de milliers de dollars détournés dans l’affaire Sonatrach», rappelle la députée libanaise. «En 2002 et 2003, Noureddine Farid Bedjaoui était ici au Liban ; était avec lui l’ancien ministre de l’Énergie algérien Chakib Khelil qui était lui aussi ici. En 2005, le contrat avec la Sonatrach a été signé, le contrat est resté secret», avait rappelé la députée libanaise le 7 mai 2020. 

Et de s’interroger : «Qui se cache derrière ces personnalités ? Qui bénéficie de cet argent ?» «Le carburant trafiqué n’est qu’une infime partie du contrat falsifié, le véritable problème réside dans ce contrat qui fait que les Libanais n’ont même pas le droit de vérifier les cargaisons qu’ils achètent», a-t-elle encore affirmé, en précisant que le bateau qui transporte ledit carburant «ne peut être contrôlé qu’au niveau du port de chargement, selon les dispositions contractuelles en vigueur».

Mais passons, car des parties en Algérie comme au Liban s’emploient à «enterrer à tout prix» ce scandale. Selon elle, seul le Parlement «pourra tirer cette histoire au clair» car la justice libanaise est «politisée» et «dépendante».

Elle en veut pour preuve le fait que le contrat ait été renouvelé avec Sonatrach en dépit des soupçons de corruption.

L’ancienne journaliste n’en démord toujours pas et a indiqué que dix députés ont adhéré à sa proposition de création d’une commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur cette affaire. 

Paula Yacoubian a émis des soupçons sur la nature du contrat classé «secret» depuis 2005, entre Sonatrach et l’Etat libanais. Elle mentionne que ce fameux contrat est renouvelable chaque 3 ans.

La députée libanaise a appelé «les Algériens à enquêter de leur côté sur les contrats de Sonatrach avec BVA et Shell» car, a-t-elle souligné, «ils sont victimes de vol exactement comme les Libanais».