Tandis que l’offensive terrestre israélienne sur Gaza semble imminente, depuis le début de l’attaque du Hamas contre Israël samedi 7 octobre, le conflit a fait au moins 1 300 morts côté israélien et près de 2 329 morts côté palestinien.
Ce bilan est appelé à s’alourdir dans les jours ou les heures qui suivent, l’armée israélienne ayant déployé un impressionnant dispositif aux abords de Gaza en prévision des lancement de son offensive terrestre qui serait « la plus importante depuis celle au Liban en 2006, selon le New York Times.
Hier samedi, Israel a accordé un délai supplémentaire aux habitants pour évacuer le nord vers le sud de Gaza. L’ONU a appelé Israël à annuler cet ordre d’évacuation concernant 1,1 million d’habitants.
Israël agit « au-delà du domaine de l’autodéfense », a dénoncé le ministre chinois des affaires étrangère, Wang Yi. « Israël a le droit de créer un Etat, la Palestine a également le droit de créer un Etat. La solution à deux États pourrait amener la coexistence pacifique la Palestine et d’Israël », a-t-il précisé.
Côté Hamas, un autre haut responsable des Brigades al-Qassam, le commandant Billal al Kedra, a été abattu dans le secteur de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, par une frappe aérienne. Trois autres combattants du Hamas ont trouvé la mort à la frontière libanaise, après une tentative d’infiltration en Israël.
« Je veux avertir les criminels de guerre et ceux qui soutiennent cette entité avant qu’il ne soit trop tard pour mettre fin aux crimes contre les civils à Gaza, car il pourrait être trop tard dans quelques heures », a menacé le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir, à l’issue d’une rencontre hier à Doha avec les dirigeants politiques du Hamas.