Le ministre algérien des Affaires étrangères a clos, hier jeudi à Berlin, une tournée européenne qui l’a également conduit en Italie et en Serbie. Sauf que cette tournée ne s’est pas terminée comme le souhaitait Ahmed Attaf, qui n’est que la voix de ses maîtres galonnés. Et pour cause, l’ombre de la visite de Abdelmajid Tebboune la semaine dernière à Moscou a beaucoup plané sur l’escale de son émissaire dans la capitale allemande.
Lors du traditionnel point de presse, la MAE allemande, Annalena Baerbock, n’a ainsi pas manqué l’occasion de planter une pique à un hôte algérien resté évasif sur la question, en l’appelant à « nommer les choses par leur nom ». « Il faut dire clairement que la Russie est l’agresseur de l’Ukraine », lui-a-t-elle lancé. « Nous avons une grande divergences de vues sur cette question », a-t-elle précisé, plongeant ainsi son hôte algérien dans un désarroi absolu.
On comprend pourquoi l »‘Agence de presQue algérienne » s’est pour une fois abstenu de ressasser le couplet de « la convergences de vues » d’Alger avec tout le monde et… personne.
Pathétique!
