Voici pourquoi le président algérien voyage sous escorte d’avions de chasse

A contrario de ses prédécesseurs, l’actuel président algérien a pris la curieuse habitude de se déplacer à l’étranger sous escorte d’avions de chasse. Une pratique qui n’a pas laissé indifférent le commun des observateurs, notamment les experts en questions militaires.

 

 

Evoquant le dernier voyage de Tebboune au Portugal (lundi 22 mai), Hicham Abboud, ex-rédacteur en chef de la revue « El Djeich », a raconté un détail croustillant: l’intervention du haut commandement de l’OTAN auprès de l’état-major de l’armée algérienne, pour lui signifier que les avions de chasse qui devaient accompagner Tebboune à Lisbonne n’étaient pas autorisés à survoler l’espace aérien international avec des armes à bord.

De quoi Tebboune a-t-il peur? 

On peut comprendre, par exemple, que le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), se fasse escorter par des chasseurs en l’air, mais ce n’est pas le cas de Tebboune. Pourquoi ce dernier tient-il donc à se déplacer sous escorte de chasseurs?

Notons en passant que, depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019, les apparitions publiques de Tebboune sont très rares. A l’opposé de feu Abdelaziz Bouteflika, pour ne citer que ce dernier, ses contacts avec le peuple sont quasi-inexistantes. Son seul canal de communication avec ses citoyens reste la télévision. Ce qui constitue déjà un indice sur la crainte du président mal-élu pour sa sécurité…

 

 

En rupture de ban avec son peuple, Tebboune doit également compter avec le vent de mécontentement qui souffle au sein de l’état-major de l’armée algérienne, transformé par Saïd Chengriha en chasse gardée au service des copains… et des coquins!

C’est ce qui explique la crainte croissante de Tebboune pour sa vie, d’autant plus qu’il se prépare à rempiler, avec la bénédiction apparente de Chengriha, pour un deuxième mandat lors de la présidentielle de 2024.