Le scandale du carburant défectueux vendu au Liban par le géant d’hydrocarbures algérien SONATRACH, – machine à cash au service des copains et des coquins du régime vert-kaki!!-, revient au devant de l’actualité. Les propos tenus au sujet de ce scandale par la députée libanaise Paula Yacoubian, le 7 mai 2020 lors d’une conférence de presse à Beyrouth, continuent de faire des vagues dans les médias et sur la centrifugeuse des réseaux sociaux.
La sortie fracassante de P. Yacoubian, députée de Beyrouth issue de la société civile, aura été dictée par la volonté insidieuse de certaines parties au Liban comme en Algérie d’enterrer à tout prix ce scandale. «Le dossier du carburant défectueux est un énorme scandale, documenté par de nombreux rapports», avait décrié l’ex-journaliste-vedette de la télévision libanaise, dénonçant que certaines parties «commencent à œuvrer pour l’enterrer».
« Pourquoi le contrat avec Sonatrach est-il secret ? », s’était indignée la députée libanaise. «Des déchets pétroliers sont envoyés au Liban et il faut que l’enquête à ce sujet englobe la société qui fait fonctionner les navires-centrales», qui utilisent une partie du fuel controversé, a-t-elle réclamé, accusant en outre «des chefs communautaires et responsables politiques de haut rang au Liban» d’être impliqués dans ce scandale.
La mafia vert-kaki en a été « pour ses frais »!!!
Le contrat par lequel le scandale arrivé, est «une affaire entre mafia et mafia», a asséné la député libanaise, dénonçant ouvertement « un État-mafia » en Algérie et appelant le peuple algérien frère à enquêter sur la corruption à grande échelle qui frappe la Sonatrach, poule aux oeufs d’or d’un système corrompu jusqu’au bout des ongles!!!
Au coeur de ce scandale de fuel frelaté, il y a cet apparatchik algérien Farid Bedjaoui, dont le nom est déjà cité dans plusieurs dossiers de corruption du groupe pétrolier algérien notamment dans le scandale Sonatrach-Saipem.
«Il est marié à une libanaise. On sait combien cette démarche obéit à des considérations diverses notamment ethniques, et figurez-vous que Noureddine Farid Bedjaoui a dépassé toutes ces considérations. Il a été naturalisé libanais en 2018 malgré les poursuites dont il fait l’objet pour des centaines de milliers de dollars dans l’affaire Sonatrach», rappelle la députée libanaise. Et de rappeler encore: « En 2002 et 2003 il était ici au Liban ; était avec lui l’ancien ministre de l’Énergie algérien Chakib Khelil qui était lui aussi ici. En 2005, le contrat avec la Sonatrach a été signé, le contrat est resté secret », s’est insurgée Mme Yacoubian, en appelant l’État libanais à prendre toutes ses responsabilités et ouvrir une enquête sérieuse sur les tenants et aboutissants de cette grosse affaire de corruption.