« Abdelmajid Tebboune a reçu jeudi 11 mai une invitation officielle du Roi Salmane d’Arabie saoudite pour participer au prochain sommet de la Ligue arabe, prévu le 19 mai à Djeddah », selon un « scoop » ébruité par la présidence algérienne aux médias.
Comme le veut l’usage, le pays hôte du prochain Sommet a adressé des invitations à tous les chefs d’Etat arabes, y compris le syrien Bachar Al Assad dont le pays vient de réintégrer l’organisation panarabe. Pour quelle raison Tebboune veut-il alors sortir du lot en annonçant, via ses ouailles médiatiques, avoir été convié à ce sommet?
Paraît-il, il y a un « message » important que la présidence algérienne voudrait faire passer. Tenez, « la présence du président Tebboune au Sommet de Djeddah est peu probable », toujours d’après les « fuites » organisées aux médias.
Voilà pour le « scoop ». Il reste ce mystérieux « peu probable » enveloppé sous une autre expression fumeuse: « rien n’a pour le moment été décidé ».
A ce stade du délire, il va peut-être falloir solliciter l’aide d’un spécialiste de la PHYSIQUE QUANTIQUE pour percer le mystère du « peu probable ». Mais fort heureusement pour nous, la solution est au détour du paragraphe suivant et relève plutôt de la PSYCHANALYSE. Tenez encore, « Alger pourrait invoquer le principe de réciprocité et boycotter le sommet de Djeddah ». Au fait, Tebboune veut rendre la « pareille » au Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, pour avoir séché le dernier Sommet arabe d’Alger (1er et 2 novembre 2022).
Simplement, n’est pas MBS qui veut. Tebboune le sait, mais tel un enfant, il veut se faire désirer…
On s’en fiche royalement!