Oussama Bastaoui: son douloureux hommage à son père, l’irremplaçable acteur Mohamed Bastaoui

C’est un Oussama Bastaoui plein de chagrin qui a évoqué via son compte Instagram, la mémoire de Mohamed Bastaoui, son père, décédé le 17 décembre 2014. « Il n’y a pas de mots pour dire à quel point tu me manques », dit l’acteur et chanteur Oussama, fils aîné de l’irremplaçable Mohamed Bastaoui, dont il était très proche avec son frère cadet Hachem.

 

 

 

 

Le départ de Mohamed Bastaoui a laissé un grand vide parmi toutes les personnes qui ont eu le privilège de le côtoyer, sur scène, les plateaux de cinéma, ou encore dans son quotidien. L’artiste regretté, malgré son énorme succès et les coups de projecteurs, a su préserver jusqu’au bout sa modestie, son altruisme et sa bienveillance envers autrui.

 

 

Né en 1954 à Mrizig, un très petit village près de Khouribga, n’a pas étudié l’art dramatique. Il émigre en Italie en 1980 et, après son retour au Maroc, écrit pour l’émission de TVM Kanat Al saghira. Il débute ensuite au théâtre. Bastaoui monte sur les planches pendant une vingtaine d’années. Il se produit avec la troupe Masrah al Yaoum à partir de 1987, puis avec Masrah Achams, troupe qu’il cofonde avec entre autres Youssef Fadel.

Au cinéma, qu’il a abordé à la fin des années 1990, on l’a vu notamment dans « Adieu Forain » (1998) de Daoud Aoulad Syad, Taïf Nizar (2001) de Kamal Kamal, Les Mains rudes de Mohamed Asli, Mille Mois (2003) de Faouzi Bensaïdi, Taza de Daniel Gervais, En attendant Pasolini (2007) de Daoud Aoulad Syad, Paris à tout prix de Reem Kherici et L’Orchestre des aveugles de Mohamed Mouftakir. En 2011, il est récompensé lors du Festival international du Film de Marrakech. L’année suivante, il reçoit le prix du premier rôle masculin lors du Festival national du film de Tanger.

À la télévision, Bastaoui a surtout joué les campagnards, les personnages terriens, notamment dans Dwayer ZmanOulad EnnasJnane LkarmaOujaâ Trab, Kenza F’Douar (2014) de Hicham Lasri et Yak Hna Jirane.