ACTUALITÉPOLITOSCOPE

Maroc-Algérie: les relations n’en finissent pas d’ »atteindre le point de non-retour », selon Abdelmajid Tebboune

Décidément, Abdelmajid Tebboune s’ennuie à mort. Il ne se passe pas un mois sans qu’il pointe du « Nif » à travers les petites lucarnes pour ressasser le même laïus sur la relation Maroco-algérienne. « La relation de l’Algérie avec le Maroc a atteint le point de non-retour », a-t-il éructé, dans une « terview » accordée hier à Khadija Benguenna, présentatrice algérienne des JT d’Al-Jazeera.

 

 

Tebboune ne croyait peut-être pas enfoncer une porte ouverte, la relation ayant été rompue par Alger le 24 août 2021. Le « point de non-retour » ayant été atteint il y a environ vingt mois, jour pour jour, le bon sens voulait que le président prenne acte de cette décision et laisse le Maroc tranquille une bonne fois pour toutes.

Or, à chaque nouvelle sortie cathodique, il nous dit que la relation maroco-algérienne « a atteint le point de non-retour ». Y a-t-il « un point de non-retour » au-delà du « point de non-retour »? Comment alors expliquer cette fixation sur « le point de non-retour »?

« Nous regrettons que les relations entre les deux pays voisins aient atteint ce niveau de détérioration », dit Tebboune, ajoutant que « notre décision (Ndlr: rupture des relations avec le Maroc) a été réaction ».

En effet, le Maroc n’aurait pas dû provoquer le réchauffement climatique et (suivez mon regard!) les feux de forêt ravageurs de l’été 2021 en Kabylie.

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Soyez le premier à lire nos articles en activant les notifications ! Activer Non Merci