Le président autocrate tunisien, Kaïs Saïed, est en train de payer cash ses dérives racistes envers les Subsahariens. Après la sortie le 23 février dernier de l’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis, Joey R. Hood, pour annoncer une baisse substantielle de l’aide militaire US à la Tunisie, c’est au tour du président de la Banque Mondiale, David Malpass, de donner la réplique en annonçant la suspension « jusqu’à nouvel ordre » du cadre de partenariat avec la Tunisie.
Selon un courrier adressé à ses équipes par le président de la BM, David Malpass, l’institution n’était pas en mesure de poursuivre ses missions sur place « compte tenu de la situation » alors que « la sécurité et l’inclusion des migrants et minorités font partie des valeurs centrales d’inclusion, de respect et d’anti-racisme » de la BM, rapporte l’AFP.
Le satrape de Tunis qui s’est fendu en février dernier de propos odieusement racistes contre ce qu’il a qualifié de « hordes de migrants », doit s’attendre à d’autres sanctions sévères de la part de la communauté internationale.