INDIGNE, INACCEPTABLE ET INEXCUSABLE, LA DÉRIVE RACISTE DE LA CHAÎNE DANOISE TV 2 NEWS ENVERS LES MAMANS DES LIONS DE L’ATLAS

Les images de joie d’Achraf Hakimi et Sofiane Boufal, entre autres Lions de l’Atlas, célébrant leur victoire avec leurs mamans, avaient naturellement été accueillies avec beaucoup d’estime et d’admiration partout dans le monde, et pour cause: elles symbolisaient cet attachement fort des joueurs à leurs mamans. Or, ce n’est pas de cet oeil tendre et lucide que ces images ont été accueillies par l’animateur de la chaîne danoise, TV 2 News, Christian Høgh Andersen pour ne pas le nommer. Le 12 décembre courant, ce dernier a incroyablement assimilé l’étreinte de nos joueurs avec leurs mamans à un comportement de « singes »! Quel talent! Quelle stupidité!  

 

 

 

 

La séquence scandaleuse aurait pu passer inaperçue si elle n’avait pas été regardée et postée par un confrère suédois, qui l’a postée sur son compte twitter, en dénonçant cette blague de très mauvais goût.

Dos au mur, la chaîne danoise par qui le scandale est arrivé, a dû reconnaître son tort en présentant publiquement, hier samedi 17 décembre, ses « excuses » aux Lions de l’Atlas et à leurs mamans, en affirmant prendre ses distances vis-à-vis de son animateur. « Nous nous excusons qu’un animateur de TV 2 NEWS ait fait un commentaire à la fois erroné et offensant. Même si ce n’était absolument pas l’intention de l’animateur, c’est une remarque dont tant notre animateur que l’ensemble de TV 2 prennent leurs distances. C’était une erreur manifeste, nous nous en excusons et nous en tiendrons compte dans le travail ultérieur à la rédaction », a déclaré la rédactrice en chef de TV 2 NEWS, Anne Mette Svane.

Idem pour Christian Høgh Andersen, à l’origine de cette dérive abjecte. « Je suis vraiment désolé d’avoir fait une comparaison complètement erronée. Cela n’a jamais été mon intention, mais c’est à la fois faux et offensant, et je tiens à m’en excuser », a-t-il aussi déclaré.

Les « excuses » de M. Høgh Andersen n’enlèvent rien à la gravité de son dérapage, méprisable et inacceptable à tous points de vue, d’autant moins qu’il touche à ce que tout être humain digne de ce  nom aurait de plus cher au monde: ses parents.