Lors d’une conférence de presse organisée ce samedi, la veille du match d’ouverture qui opposera le Qatar à l’Equateur, au stade Lusail à Doha, le patron de la FIFA, Gianno Infantino, a réagi vertement à la meute médiatique occidentale orchestrée contre le Qatar, premier pays arabo-musulman à organiser la Coupe du monde de football.
FIFA president Gianni Infantino says the West is in no position ‘to give moral lessons’ to Qatar, adding that European nations should instead apologise for their own histories.
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📷 REUTERS/Matthew Childs pic.twitter.com/XNiiaifc77
— Sky News (@SkyNews) November 19, 2022
« Les critiques sur le mondial sont hypocrites. Pour ce que nous, les européens, avons fait ces 3000 dernières années, nous devrions nous excuser avant de donner des leçons aux autres« , a-t-il asséné, en réaction à l’avalanche de critiques portées contre le Qatar.
« Si vous ne pouvez pas boire de bière pendant 3 heures, je pense que vous pourrez survivre. Il y a beaucoup de pays qui interdisent l’alcool dans les stades, comme la France, mais vu que là c’est un pays musulman, ça pose problème », a-t-il enchaîné, en fustigeant les dérapages « racistes » d’un certain Occident qui considère le monde selon une géométrie variable.
🗣 “Can somebody who looks like an Indian not cheer for England or for Spain or for Germany, you know what this is? This is racism.”
President of FIFA, Gianni Infantino hits out at the accusations that fans have been paid to support countries in Qatar pic.twitter.com/7xvRx7XgGn
— Football Daily (@footballdaily) November 19, 2022
« Aujourd’hui, je me sens qatarien, aujourd’hui je me sens arabe, aujourd’hui je me sens africain, aujourd’hui je me sens gay, aujourd’hui je me sens handicapé, aujourd’hui je me sens travailleur immigré« , a-t-il affirmé, utilisant l’anaphore pour marquer son statut de citoyen du monde, en dehors de toute distinction de peau, de culture, ou de religion.
#FIFA-Boss Gianni #Infantino schafft es wirklich, am Tag vor der #WM2022 nochmal komplett den Vogel abzuschießen…
„… today I feel African, today I feel gay, today I feel disabled, today I feel a migrant worker…”
pic.twitter.com/9X8OT2Uegf— Marius Mestermann (@DerMestermann) November 19, 2022
Ce discours n’a (évidemment) pas été du goût d’une certaine presse occidentale, qui sorti ses griffes contre le patron de la FIFA, dont le « délit », paraît-il, est d’avoir dit simplement la vérité.
