La délégation marocaine envoyée à Nabeul, nord-est de la Tunisie, pour participer aux travaux du « camp de la justice climatique », du 26 au 30 septembre 2022, a annoncé dans un communiqué s’être retirée de cette manifestation censée débattre de la crise climatique mondiale. En cause, une « infiltration » parmi les participants, d’éléments du « polisario » qui, sous la bannière d’une ONG espagnole nommée « NOVACT », ont orchestré une activité de propagande pro-séparatiste sous ce slogan: « Changement climatique sous l’occupation ».
« Nous participants marocains à cette rencontre internationale – qui connaît la participation de 65 pays-, ne permettrons à quiconque de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à notre souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Royaume, et refusons catégoriquement toute atteinte à la question du Sahara marocain qui constitue pour nous une priorité nationale », affirme la délégation marocaine dans un communiqué, dont lecollimateur.ma détient copie.
Cette nouvelle provocation anti-marocaine en provenance de la Tunisie était prévisible. L’accueil officiel réservé par le « raïs » Kaïs Saïed au chef des séparatistes, Brahim Ghali, le 26 août 2022, en marge du forum nippo-africain (TICAD-8), le démontre à tous points de vue. Si côté officiel, le nécessaire a été fait, il va falloir se décider au niveau de la société civile nationale. Ce genre de provocations soulève la question de savoir s’il ne faudrait pas boycotter définitivement la destination Tunisie, désormais sous tutelle algérienne.