Amar Belani, Envoyé spécial et surtout spécieux pour les causes louches, vient de se fendre d’ « une mise au point » sur le fil nauséeux de l’agence de pres(Q)ue algérienne (APS). En cause, ces (méchants) médias marocains qu’il a accusés de « fabuler sur de soi-disant avancées et points enregistrés contre l’Algérie lors de la réunion du conseil de la Ligue arabe qui vient d’achever ses travaux au Caire ».
« Des triomphes imaginaires », a-t-il objecté, en pointant ce qu’il a appelé, du haut de ses approximations à deux balles, « les élucubrations sans fondement » des médias marocains au sujet de la réunion du Conseil de la Ligue des Etats arabes.
Passons sur ce beau « compliment » flatteur, il paraît que le « diplomate » bavard, statut qu’il a acquis au prix du venin qu’il distillait sur le Maroc dans des médias embarqués, a quelques bons arguments à aligner pour tordre le cou à nos « élucubrations sans fondement ».
Or, rien. À part une compilation de propos incohérents, délirants… S’agissant de la résolution des MAE arabes condamnant « les ingérences iraniennes dans les affaires du Royaume du Maroc », l’Envoyé spécial (chez lui!) semble ne pas avoir compris l’objet de la résolution, soit l’entraînement de la milice séparatiste du polisario par l’Iran, via son bras armé au Sud-Liban (le Hezbollah chiite), à l’origine de la rupture par le Maroc des ses relations diplomatiques avec Téhéran, le 1er Mai 2018.
Pure vérité claire comme l’eau de roche, mais à laquelle le diplomate aux binocles fumeux a répondu par ce propos décousu et insensé: « il n’est nullement fait mention du Front Polisario et la délégation algérienne a fait consigner dans le document officiel, que « face aux dangers des organisations terroristes et séparatistes et de leur classification, l’Algérie appelle toujours au respect de la légalité internationale et des résolutions des Nations unies dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance des Etats »!!
Selon la jugeote fêlée de M. Belani, les organisations terroristes et séparatistes resteront dans « la légalité » tant qu’elles n’auront pas été considérées comme telles par l’ONU.
M. Belani ne fait toutefois pas recours à l’ONU concernant la question du « recrutement d’enfants dans les conflits armés et terroristes », « tâche » qui, d’après lui, devrait être dévolue au « Secrétariat général de la Ligue arabe, en concertation avec l’ensemble des États membres »!
Tout bien considéré, une pile d’élucubrations, vraies celles-là, qui dénotent le désarroi d’Alger, parrain officiel du terrorisme et du séparatisme. Et ce n’est surtout pas ce procès intenté par M. Belani à la Ligue des États arabes qui dira le contraire. « Il est malheureux, a-t-il éructé, de dresser le constat amer de l’instrumentalisation de la Ligue des États arabes, par un petit groupe au service d’intérêts étroits, dans des joutes stériles qui éloignent la Ligue de sa vocation essentielle et limite ses contributions tant à la promotion de la cause légitime du peuple palestinien qu’à la résilience nécessaire pour relever les défis du monde contemporain ».