Le 3 mai 1982, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, décédait dans un accident d’avion provoqué par un missile tiré par les forces de Saddam Hussein, alors que l’appareil traversait la frontière turco-iranienne, à destination de Téhéran. Une enquête avait alors été ordonnée par l’ancien président algérien, Chadli Benjedid, sans que la vérité soit toutefois dite sur cet «accident» survenu en pleine guerre irako-iranienne, et qui a coûté la vie, outre l’équipage de l’avion Grumman G II de la Présidence, à plusieurs hauts cadres de l’État algérien, à leur tête l’ancien chef de la diplomatie Mohamed Seddik Benyahia.
Il a fallu qu’un ancien proche collaborateur de Saddam Hussein fasse une sortie sur le plateau de la chaîne de télévision irakienne pour que la vérité éclate au grand jour. Un site algérien appartenant au fils de l’ancien ministre algérien de la Défense, Khaled Nezzar, vient d’exhumer cette interview diffusée il y a deux ans sur la chaîne de télévision irakienne, où l’ancien proche collaborateur de Saddam Hussein avait révélé qu’Alger avait la certitude que le régime irakien était derrière l’assassinat de son MAE mais -et c’est scandaleux- elle persiste à cacher cette vérité au peuple algérien.
Le proche collaborateur de Saddam Hussein, qui affirmait avoir participé à une audience restreinte entre l’ancien président irakien et l’ancien ministre algérien des Transports, Salah Goudji, au lendemain de cette tragédie, avait dévoilé que ce dernier avait assuré Saddam Hussein que «l’affaire allait être étouffée et que l’opinion publique algérienne allait être éloignée de ce dossier dont elle ne serait pas informée».
38 ans après, cette triste vérité est toujours cachée au peuple algérien frère. Autant dire qu’il y a une volonté délibérée et persistante de la part du régime vert-kaki de continuer d’occulter la vérité sur cette affaire, comme sur d’autres bien scabreuses dont plusieurs haut cadres algériens ont payé le prix de leur vie.
Ironie du sort, l’ancien ministre des Transports, Salah Goudji qui est à l’origine de ce black-out presque quarantenaire, occupe actuellement le poste de président du Conseil de la Nation, et donc le deuxième poste à la tête de la pyramide de l’État algérien, après le président « élu » Abdelmajid Tebboune!
Un régime qui envoie ses hommes aux abattoirs sans daigner les protéger… De qui ce régime ingrat et assassin est-il donc le nom?!!!